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Les pépites de la rue des Francs-Bourgeois

L'hôtel d'Albret
Par Axelle

C’est l’une des artères centrales du célèbre quartier du Marais, principalement connue et fréquentée pour ses nombreuses boutiques : mais elle abrite aussi de véritables pépites architecturales et historiques qui valent encore plus le détour !

La rue des hôtels particuliers

Sur seulement 700 mètres entre la place des Vosges et la rue Rambuteau, la rue des Francs-Bourgeois compte une bonne quinzaine d’hôtels particuliers datant pour la plupart du 17e siècle. Voici nos préférés : l’hôtel d’Albret au n°31 avec son magnifique balcon réhaussé de dorures, l’hôtel Hérouet au n°42 dont la jolie tour d’angle nous transporte dans le temps, et bien sûr le splendide hôtel de Soubise au n°60 qui abrite le musée des Archives nationales.

L'hôtel Herouet
L’hôtel Herouet, 54 rue des Francs-Bourgeois, Le Marais, Paris © Pline

Des trésors cachés

Derrière les façades de ces monuments historiques se cachent aussi des vestiges inattendus… En traversant la Maison de l’Europe (n°35-37) vous accéderez au jardin des Rosiers qui conserve un morceau de l’enceinte de Philippe Auguste âgé de 800 ans. Une autre tour de cette muraille est aussi dissimulée derrière le Crédit municipal de Paris et visible au niveau du n°57 bis de la rue. Enfin, au sous-sol du magasin de vêtements situé au n°39 vous tomberez sur les restes d’une usine de fonderie du 19e siècle !

Vue d'une tour de l'enceinte de Philippe Auguste depuis la rue des Francs-Bourgeois
Vue d’une tour de l’enceinte de Philippe Auguste depuis la rue des Francs-Bourgeois © Mbzt

Le souvenir de personnages historiques

Existant depuis le 14e siècle, la rue des Francs-Bourgeois doit son nom aux maisons d’aumônes qui y avaient été fondées à l’époque et qui accueillaient des Parisiens pauvres affranchis de taxes. Elle garde aussi le souvenir de Jean-Lambert Tallien, célébrité de la Révolution qui vécut au n°14 (et fut incarné au cinéma et à la télévision une quinzaine de fois au cours de ces 50 dernières années !). Quant à la pittoresque impasse des Arbalétriers qui débute au n°38, elle rappelle l’épisode historique où Jean Sans Peur y a assassiné son cousin Louis Ier d’Orléans le 23 novembre 1407 afin de lui prendre le pouvoir… On vous raconte d’ailleurs toute cette histoire dans notre prochaine visite insolite Meurtres et assassinats dans le Marais !

L'impasse des Arbalétriers
L’impasse des Arbalétriers, vue vers le Nord, Paris 3e arr. © Tangopaso

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Crédit photo de UNE : L’hôtel d’Albret, 31 rue des Francs-Bourgeois, Le Marais, Paris © Pline

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MAJ 10/22 AC