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Une escapade à deux pas de Paris : la petite Venise du Val-de-Marne

Par Colombe

En ces temps de fortes chaleurs, quoi de mieux qu’une journée au frais assurée ? Direction les îles de la Marne ! À seulement 12 kilomètres de Paris, une excroissance de la Marne offre un cadre naturel idyllique.

Sans doute l’endroit le plus bucolique de la banlieue est parisienne

L’île principale, l’île Sainte Catherine se situe entre Créteil et Saint-Maur-des-Fossés. Elle s’étend sur 740 mètres de long et 130 de large ; pas grand mais tellement mignon ! L’île Sainte Catherine c’est d’abord un superbe écrin de verdure préservée où canards, hérons ou cygnes se promènent paisiblement sur l’eau.

Sur l’île également, il vous sera possible d’admirer lors de votre balade au calme des maisons singulières ; meulières du XIXe siècle, chalets en bois, maisons en toits de chaume, un véritable « musée d’architecture à ciel ouvert » comme on aime à la surnommer ! Et ces maisons présentent encore plus d’originalité depuis que toutes les constructions reposent sur pilotis à 2,50 mètres, pour prévenir des inondations !

Dans le prolongement de la belle île Sainte Catherine, l’île Brise Pain, puis l’île de la Gruyère reliée par un magnifique pont en bois et enfin l’île des Ravageurs finiront de vous enchanter. Ne manquez pas le parc de cette dernière, entièrement piéton ! Et si vous avez le pied marin, tentez donc une après-midi de canoë ou de paddle à deux pas de la capitale.

Un lieu chargé d’histoire

À l’origine, ces quatre îles appartenaient à des religieuses de l’ordre de Sainte-Catherine et représente pendant la Seconde Guerre mondiale, une poche de résistance. Les nombreux panneaux installés sur les bords du chemin informent de cela tout au long du parcours.

Les îles de la Marne c’est aussi et avant tout une balade poétique au rythme de la poésie hugolienne ; dans Choses écrites à Créteil, Victor Hugo dépeint en effet cet endroit grâce à la lavandière qu’il aperçoit de sa fenêtre. En voici un petit extrait, à lire avant d’embarquer pour un dimanche hors du temps !

Aux sureaux pleins de mouches sombres, / Aux genêts du bord, tous divers / Aux joncs échevelant leurs ombres / Dans la lumière des flots verts,
Elle accrochait des loques blanches, / Je ne sais quels haillons charmants / Qui me jetaient, parmi les branches, / De profonds éblouissements.

 

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