Un chef champion du monde en pâtisserie surnommé "le pâtissier des stars" vient enchanter un palace parisien
10 ans après décroché sa Coupe du Monde des Desserts Glacés, ce chef pâtissier émérite et entrepreneur français surnommé “le pâtissier des stars” vient de prendre ses quartiers dans l’un des plus célèbres palaces parisiens, situé à deux pas de l’Arc de Triomphe. Nous sommes allés découvrir ses créations, aussi délicieuses que surprenantes…
Une incroyable ascension
Il est l’un des références de la pâtisserie française, et pour cause. Formé auprès des plus grands noms de la profession, ce globe-trotter né à Épernay, dans la Marne, de parents marocains, n’a que 22 ans quand il décroche la Coupe du Monde des Desserts Glacés, devenant ainsi le plus jeune champion du monde tous concours confondus en pâtisserie. “Créer pour survivre, vivre pour ne pas sombrer” : le titre de son livre autobiographique résume assez bien le rôle tenu très tôt par la pâtisserie dans le quotidien difficile de celui qui a passé son enfance en foyers et famille d’accueil à partir de l’âge de 2 ans.
C’est à 14 ans qu’il découvre ce qui va d’abord être un échappatoire et lui permettre d’échapper à la violence et à la délinquance avant de devenir une passion, et lui permettra quelques années plus tard d’accéder à une vie nouvelle, et surtout à la reconnaissance qui lui a tant manqué. Champion de France à 19 ans, puis Champion d’Europe à 21 ans, il va alors se former aux côtés de Pascal Caffet, puis Angelo Musa, tous deux Meilleurs Ouvriers de France et Champions du Monde de Pâtisserie, avant de rejoindre le chef cuisinier Joël Robuchon au Métropole, à Monaco.
Champion du monde !
Mais c’est son titre de Champion du monde 2014, reçu à 22 ans, qui le propulse sur le devant de la scène. Il ouvre alors sa toute première pâtisserie à Avignon, crée ensuite deux marques, publie sa première autobiographie, Un rêve d’enfant étoilé, en 2016, et co-produit aux côtés de Jamel Debbouze le film À la belle étoile, adapté de son livre. Il dispose aujourd’hui de plusieurs points de vente à travers le monde, dont une première boutique parisienne ouvrira cet automne.
En attendant, on peut tout de même se régaler du talent de Yazid Ichemrahen puisque celui-ci a rejoint depuis le 15 avril dernier le Royal Monceau – Raffles Paris pour élaborer la nouvelle carte de ses plaisirs sucrés. Nous avions d’ailleurs pu en avoir un aperçu des plus exquis avec le Chocolat façon Stracciatella, à l’occasion d’une déjeuner à Il Carpaccio, l’un des restaurants du Palace, élu meilleur restaurant italien du monde.
Yazid Ichemrahen et Alexanre Favre, le duo gourmand du Royal monceau
Pour écrire cette nouvelle page dans son premier palace parisien, le Chef Pâtissier s’est entouré d’une figure montante de la scène pâtissière française : Alexandre Favre, ancien bras droit du Chef Christophe Michalak, qui investit avec une passion contagieuse son rôle de Chef Pâtissier Exécutif du Royal Monceau – Raffles Paris. Au-delà de la passion, c’est une vision de la pâtisserie qu’ils partagent, avec la volonté de placer les matières premières et l’humain au premier plan de leur activité.
« Je souhaite revenir aux produits bruts, afin de mettre à l’honneur l’histoire et la sensibilité des producteurs qui fabriquent au quotidien des ingrédients d’une qualité absolue » Yazid Ichemrahen
Le résultat est admirable. Derrière une esthétique élégante et épurée, les pâtisseries qu’ils proposent sont à la fois gourmandes, légères et surprenantes, comme cet onctueux Cheescake en deux textures, cette Tarte aux fraises Anaïs parfumée “rose chérie” avec son sablé alsacien, cette sublime Forêt noire en forme de cerise, ou encore cette Tarte au citron avec son sablé alsacien, sa roulade japonaise et sa meringue infusée aux écorces de citron, pour n’en citer que quelques-unes.
Toutes sont préparées à partir d’œufs, crème fraîche épaisse et lait bio en saut fournis par un petit producteur, tandis que le chocolat provient de la chocolaterie de l’Opéra. Le plaisir se trouve donc dans le goût, mais aussi dans l’assurance de savourer des produits nobles et sourcés, qui valorisent les petits producteurs. Un seul mot d’ordre d’ailleurs pour les deux Chefs : “pas plus de trois ingrédients et trois textures dans un dessert”. Pour savourer l’une de ces douceurs, rendez-vous au Bar Long, ou dans l’un des trois restaurants du Royal Monceau Raffles Paris : le Bar Long, Matsuhisa Paris, et l’italien étoilé Il Carpaccio.
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Royal Monceau Raffles Paris
37 avenue Hoche
75008 Paris
Pour connaître les jours et heures d’ouverture et/ou réserver dans l’un des trois restaurants, c’est par ici !
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Image en Une : Royal Monceau Raffles Paris © Roméo Balancourt / Cake Pistache © The Travel Buds
Mélina Hoffmann
