Où trouver les meilleurs chocolats de Paris ?

Bonbons, truffes ou encore pâtes à tartiner, tour d’horizon des meilleures adresses parisiennes où se procurer ces gourmandises qui ne manqueront pas d’égayer les palais. Pour célébrer Noël, Pâques, la Saint-Valentin, ou tout simplement satisfaire une douce envie chocolatée qui se fait sentir le reste de l’année !

La Manufacture Cluizel

Elle est connue de tous les Français et au-delà : la Manufacture Cluizel. Cluizel, c’est avant tout une histoire de famille où règnent tradition, innovation et générosité. Fondée à Damville (Normandie) en 1948 par Michel Cluizel, la manufacture est ensuite transmise à Marc Cluizel qui l’importera jusqu’à New York et au Japon. Mais comment la Manufacture Cluizel parvient-elle ainsi à tirer son épingle du jeu ? Riche d’une renommée aujourd’hui internationale, elle fait partie des rares et derniers chocolatiers à travailler directement à partir des fèves de cacao qu’elle fait venir, entre autres, de Madagascar, du Guatemala, du Brésil ou encore du Mexique. La Maison est ainsi à l’origine du métier de Cacaofévier® qui englobe les étapes de la création chocolatière comme la torréfaction, le concassage ou le broyage du grué en pâte de cacao.

Un savoir-faire artisanal d’excellence, qui permet à l’entreprise d’être labellisée Entreprise du patrimoine vivant depuis 2012 (label délivré par le Ministère de l’Économie et des Finances). Respect des terroirs et sublimation du chocolat sont au cœur de la démarche de la Manufacture, ce qui se retrouve dans la puissance et la qualité gustative des produits.

On adore ? La pâte à tartiner (8,95 €), composée de 42 % de noisettes finement broyées. Fait plutôt rare aujourd’hui, les ingrédients qui la composent peuvent se compter sur les doigts d’une main. Exit huile et arômes, le simple savoir-faire de la Manufacture et le choix d’ingrédients de qualité et goûteux, offrent à cette pâte à tartiner des saveurs intenses, subtiles et délicieusement gourmandes. Les enfants comme les grands la dégusteront à toute heure de la journée, sur du pain… ou à la cuillère. Attention, hautement addictif !

Les plus amateurs de la fève ne passeront pas à côté du Coffret Dégustation Chocolats de Plantation (19,60 €), directement issus de planteurs d’excellence avec lesquels la Manufacture travaille depuis la fin des années 1990 : Madagascar (Mangaro), Guatemala (La Laguna), Brésil (Riachuelo), Mexique (Mokaya), République dominicaine (Los Anconès), Sao Tomé (Vila Gracinda) et Colombie (El Jardín). Riches de leurs différentes caractéristiques, chaque terroir permet ainsi de délivrer aux Chocolats de Plantation une certaine finesse et un profil aromatique unique.

201 rue Saint-Honoré, 75001
2 rue des Rosiers, 75004
43 rue des Belles Feuilles, 75116
Pour connaître les horaires de chaque boutique : https://www.cluizel.com/fr/magasins

Edwart Chocolatier

Au beau milieu d’une foule, on le reconnaîtrait au mythique couvre-chef noir qui pare le sommet de sa tête. Créatif, audacieux et talentueux, il s’agit d’Edwin Yansané alias Edwart Chocolatier. Dans ses trois boutiques parisiennes, tout commence par une dégustation sur mesure. Le jeune chocolatier a à cœur de surprendre ceux qui partagent sa passion, tout en les invitant à porter un regard nouveau sur les différents procédés et saveurs qui l’entourent.

Si on retrouve en boutique les classiques ganaches et pralinés, c’est pour d’autres accords que l’on vous recommande de pousser les portes des boutiques d’Edwin Yansané. Toujours de façon artisanale, le chocolatier aime travailler des saveurs originales et méconnues, qui étonnent parfois, à l’instar du praliné au curry Madras, de la ganache à l’écorce de combawa ou encore du praliné au pain de singe. Une prise de risque qui vaut le détour, loin d’avoir son pareil dans la capitale. Fil conducteur de toutes ces créations, l’utilisation exclusive de chocolat Grand Cru Pure Plantation. Et pour les plus férus d’entre vous, la boutique propose de se glisser dans la peau d’un chocolatier le temps de fabriquer ses propres bonbons, sous forme d’ateliers à la fois pédagogiques et conviviaux.

On adore ? Déviation, l’assortiment de chocolats 100 % vegan (28 €). Enrobés de chocolat Grand Cru de Tanzanie, l’originalité de la collection et ses associations peu communes sont appréciées : hibiscus et poivre d’Ichigaki, abricot-vanille, café d’Éthiopie ou encore praliné au sarrasin japonais grillé. Pour remplacer le lait ? De la crème de soja. De quoi offrir à ceux qui ne désirent pas consommer de produits d’origine animale, la possibilité de se délecter de bonbons chocolatés aussi puissants que savoureux. Si votre cœur penche plutôt pour la pâte à tartiner, le chocolatier propose aussi la version vegan de l’iconique Le Grain, cette fois baptisé Le Grain Noir (16 €), à base de chocolat noir Grand Cru, de noisettes (pour plus de 64 % de la composition) et de fèves de cacao Grand Cru. En bouche ? Ça croustille et on adore !

244 rue de Rivoli, 75001
17 rue Vieille du Temple, 75004
67 rue des Dames, 75017
Du lundi au dimanche, de 11h à 20h

La Maison du Chocolat

Fondée en octobre 1977 par Robert Linxe (passionné de chocolat depuis l’âge de 7 ans), La Maison du Chocolat s’est imposée comme l’une des enseignes parisiennes incontournables pour ceux qui raffolent de cacao sous toutes ses formes. À l’époque, La Maison du Chocolat fait déjà sensation, puisqu’il s’agit de la première boutique parisienne intégralement dédiée au chocolat. À son image, elle prend alors place au sein d’un quartier d’exception : rue du Faubourg Saint-Honoré et face à la salle Pleyel. Depuis, le succès est tel que les ouvertures ne cessent de se multiplier dans la capitale. On retrouve aujourd’hui la Maison dans pas moins de sept arrondissements parisiens.

Un succès que La Maison du Chocolat doit à son Chef Créateur, Nicolas Cloiseau. Depuis son arrivée en 1996, le chocolatier ne l’a jamais quittée. Fort de sa passion et de son expertise aussi rare que pointue, il n’a eu de cesse de la faire évoluer en innovant continuellement, année après année. Si les collections de La Maison du Chocolat ne déçoivent jamais, le clou du spectacle se déroule entre Noël et Pâques où l’artisan, devenu Meilleur Ouvrier de France en 2007, érige le chocolat en art et dévoile d’impressionnantes créations.

On adore ? Le Coffret Maison Noir et Lait (40 chocolats – 45 €). À offrir ou à garder pour soi, il permet d’avoir un panel très complet des créations de la Maison et de l’étendue du travail de Nicolas Cloiseau. La variété des produits fait également de La Maison du Chocolat une adresse de choix à tout moment de l’année. Que ce soit pour une occasion spéciale ou au quotidien, les visiteurs sont sûrs d’y trouver leur bonheur. Et pour ceux qui veulent pousser le plaisir encore plus loin, le chef a également développé toute une série de pâtisseries 100% chocolat. Éclairs, entremets, tartes ou encore macarons, vous avez l’embarras du choix.

225 rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008
Du lundi au samedi de 10h à 19h
La liste des autres adresses : https://www.lamaisonduchocolat.com/fr_fr/nos-boutiques

La Manufacture de Chocolat Alain Ducasse

Ce n’est une surprise pour personne, le mastodonte de la gastronomie française excelle aussi dans l’art de travailler et sublimer les fèves de cacao. À l’origine du nouveau projet d’Alain Ducasse, le désir de fabriquer son propre chocolat pour ses restaurants. C’est après une longue réflexion – pas moins de six ans – qu’un ancien garage de 320m² près de Bastille sera ainsi transformé en manufacture en 2013. Celle-ci plonge aujourd’hui instantanément passants et visiteurs dans un univers vintage sans pareil. Sur des machines à taille humaine et selon des méthodes traditionnelles, le chocolat y est confectionné artisanalement à la vue de tous, de la fève jusqu’au bonbon.

Si on ne peut que vous conseiller d’aller vous plonger dans l’univers du 40 rue de la Roquette,  Le Chocolat Alain Ducasse a désormais pris ses quartiers dans de nombreux arrondissements de la capitale. Pas moins de 17 adresses dédiées sont implantées dans Paris, idéal pour faire le plein de bonbons, tablettes, pralinés ou barres à croquer à tout instant.

On adore ? Les pépites à croquer (24 €). Dans une coque en chocolat noir (ou au lait), se glissent, en complices, un praliné noisette à l’ancienne, une pointe de caramel et des noisettes concassées. L’association de ces textures et saveurs adorées de tous n’a eu de cesse de nous faire chavirer. Ne passez pas non plus à côté de la pâte à tartiner Praliné Noisettes-Amandes dont la texture onctueuse rappelle inexorablement celle d’une mousse au chocolat. De quoi faire tourner la tête des inconditionnels de praliné et commencer la journée du bon pied !

 40 rue de la Roquette, 75011
Du lundi au samedi de 10h à 19h30 et le dimanche de 10h à 13h30
La liste des autres adresses : https://www.lechocolat-alainducasse.com/fr/adresse-magasin

Hugo et Victor

Si Huges Pouguet (passé par Guy Savoy, le Carlton, le Bristol ou encore Ladurée) est réputé pour mettre au point des desserts délicats, raffinés et gourmands, la Maison, fondée en 2010, étend aussi son savoir-faire au domaine du chocolat. Jamais bien loin, l’engagement du chef et son respect de la saisonnalité, pour lesquels il fait figure d’avant-gardiste, se retrouvent inlassablement dans ses subtiles créations chocolatées. Le pâtissier met également un point d’honneur à bannir les colorants de ses recettes, ce qui, à l’heure où l’esthétique prime parfois sur le contenu de l’assiette, se doit d’être remarqué. Créations de haute volée, les pâtisseries et chocolats de l’enseigne élisent aujourd’hui domicile dans des villes d’exception à l’instar de Tokyo, Séoul et Dubaï.

On adore ? Le carnet de demi-sphères en chocolat (22 €), garnies de caramels fabriqués à partir de jus de fruits et pralinés dans le Loiret. Si les sphères brillent de mille feux, rappelons une nouvelle fois qu’elles ne doivent pas la beauté de leurs coques à des colorants, mais bien à des poudres de fruits, de fleurs ou d’épices. Régressives et parfois originales, les saveurs qui composent le carnet (selon les saisons) ne nous laissent pas de marbre : poire, passion, citron vert, mandarine, myrtille, verveine, praliné, fraise, framboise, citron-thym… Il ne reste plus qu’à piocher !

40 boulevard Raspail, 75007
Du lundi au jeudi de 10h à 19h, le vendredi de 10h à 20h, le samedi de 9h30 à 20h et le dimanche de 1àh à 19h

À la Mère de Famille

Véritable institution parisienne, fondée en 1761 et implantée rue du Faubourg Montmartre, À la Mère de Famille s’érige modestement comme la plus ancienne chocolaterie de Paris. Aujourd’hui, menées par la famille Dolfi, ce ne sont pas moins de 14 adresses parisiennes où l’on peut retrouver chocolats et confiseries d’exception. Si plus de deux siècles sont désormais passés par là, À La Mère de Famille perpétue continuellement les traditions tout en gardant à cœur de moderniser ses plus de 1000 références. Un défi perpétuel qui participe à sa renommée et fait le bonheur des gourmands.

Boutique classée monument historique depuis 1984, la façade verte et ses lettres d’or n’ont pas bougé d’un poil et conservent de leur splendeur même 260 ans plus tard. À l’intérieur, le décor emblématique est resté le même, habillé d’une caisse d’époque, de carreaux anciens, de comptoirs et guichets de bois patiné, de lustres de métal, pendeloques et bonbonnières alignées. Un véritable voyage dans le temps, de quoi se replonger dans la Belle Époque en quelques instants.

On adore ? Le Coffret Spécialités (24,50) pour varier les plaisirs et changer des classiques. Au-delà d’exceller dans la fabrication de bonbons de chocolat, la Maison propose aussi une gamme de spécialités, qui conservent les mêmes codes, mêlant tradition et innovation. Remises au goût du jour, les recettes traditionnelles offrent la possibilité de se délecter d’incroyables grignotines, orangettes, dolfentins, mendiants ou encore bûchettes pralinées, de quoi satisfaire tous les gourmands.

35 rue du Faubourg Montmartre, 75009
Du lundi au samedi de 9h30 à 20h
Le dimanche de 10h à 19h30
La liste des autres boutiques : https://www.lameredefamille.com/boutiques/

Sirine Errammach

Crédit photo de Une : Henrik Berger Jørgensen / Flickr