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Situées dans le massif des Alpilles, ces grottes troglodytiques étaient occupées dès la préhistoire. Tantôt lieu de refuge, tantôt lieu d’habitation, elles sont désormais classées et viennent de rouvrir après plus de sept ans de travaux.
Une cinquantaine de grottes troglodytiques
Situé à Lamanon, proche du massif des Alpilles, ce site est composé d’un ensemble de grottes creusées dans une falaise par des humains dès la préhistoire. Cette cinquantaine de cavités a autrefois servi d’habitat et d’abri lors d’invasions. Des escaliers taillés dans la roche permettaient ainsi d’y accéder, tandis que d’autres étaient uniquement accessibles via des échelles.
Peu à peu, une population d’une centaine d’habitants s’y est installée de manière pérenne, du XIIe siècle jusqu’au XVIe siècle. Plusieurs aménagements médiévaux sont parvenus jusqu’à nous, tels que des citernes, cheminées, placards ou tasseaux. Malgré des installations de plus en plus confortables, ces habitats troglodytiques ont finalement été abandonnés en 1586, lors des guerres de Religion.
Un site tout juste réouvert
Fermé durant sept ans, le site de Calès est aujourd’hui ouvert au public. On y accès avoir emprunté la Calade, un chemin de pierre nous faisant entrer dans le cirque. On peut alors y découvrir 58 grottes troglodytes. On peut encore y voir des anneaux de suspension, des larmiers ou des trous de poutres. Occupées depuis la préhistoire jusqu’au XVIe siècle, les grottes de Calès sont désormais classées à l’inventaire général du patrimoine culturel. Rendues inaccessibles lors d’importants travaux de sécurisation et de réaménagement, elles ouvrent de nouveau avec un circuit repensé.
À la découverte d’un patrimoine médiéval
Après votre escapade dans les grottes de Calès, vous pouvez poursuivre votre visite dans le village de Lamanon. Là se trouvent notamment l’église Saint Denis de Calès, un édifice de style roman construit au XIIe siècle, ou encore les ruines des chapelles Sainte-Marie et Saint-Jean fondées à la même période. Enfin, au-delà du patrimoine de pierre se trouve le patrimoine vivant ! En effet, le village abrite également un platane géant datant du XVIe siècle, qui aurait été planté à la demande de Catherine de Médicis lors de visite dans la région.
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