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Les projets les plus fous qui auraient pu transformer Paris

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Par Alexandre L

Certains architectes et urbanistes sont qualifiés à juste titre de génies pour leurs créations mais il arrive parfois que la folie des grandeurs ne leur monte un peu trop à la tête. Nous avons alors droit à tout types de desseins et de bizarreries que nous sommes aujourd’hui heureux de ne pas connaître. Visionnaires, démesurés ou farfelus, on vous laisse juges de ces différents projets.

Des télécabines à la Défense

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Ce projet aux allures rétrofuturistes était d’intégrer des télécabines dans le quartier de la Défense et de ses alentours pour relier tous les points clés de la région (Nanterre, Puteaux, Suresnes, etc…). Au cours des dernières décennies, ce fut pourtant le fantasme de plusieurs organismes d’architecture et d’urbanisme et ça l’est encore aujourd’hui : l’Epedesa a toujours en tête cette idée de projet, à la facture moins coûteuse que des travaux souterrains.

La transformation de la Gare d’Orsay

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L’histoire du Musée d’Orsay est riche de rebondissements, le lieu a connu de multiples transformations depuis son état originel. En 1958, alors que la gare connaît la fin de son existence, Le Corbusier propose de raser la gare et de prévoir son remplacement par une tour-écran gigantesque. Finalement, le monument sera classé historique en 1973 et recevra le sort qu’on lui connaît aujourd’hui.

Le prolongement des autoroutes dans Paris

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C’est sans doute le projet dont l’avortement nous a le plus fait échapper à la catastrophe ! L’idée était de relier des endroits clés de Paris par des rocades et des autoroutes (jusqu’à 8 voies !) pour fluidifier le trafic automobile. Seulement, l’ouvrage aurait entraîné le destruction de milliers de logement à un coup pharamineux. Au final, le Conseil municipal de Paris en a décidé autrement, ouf…

Le Pont Fontaine pour prolonger la rue de Rennes

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Si vous êtes curieux de nature et friands d’histoires insolites autour de Paris, vous aurez sûrement remarqué que la rue de Rennes ne commence qu’à partir du numéro 41. À l’époque des grands travaux haussmanniens, un projet visait à relier la rue de Rennes à la Seine pour faciliter l’accès à la Gare Montparnasse à partir du centre de Paris. Une des solutions envisagées était de construire un pont et d’y installer des fontaines géantes. Si l’idée n’était pas optimale en cas de coups de vent, elle a surtout été rejetée à cause du coût des travaux. Le tronçon prévoyant les numéros 1 à 40 n’a donc jamais existé !

La “tour qui défend la ville”

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2000 mètres de haut, 240 mètres de diamètre au sol, oui, ce sont bien les mensurations de “l’aérodrome gratte-ciel” dont ont rêvé Lossier et Faure-Dujarric en 1934. La tour aurait eu pour but premier de défendre la ville face à de potentielles attaques militaires ennemies. Ainsi, 3 plateformes armées auraient servi à faire partir les avions de chasse français et à assurer la défense de Paris. Le tout aurait été agrémenté d’un immense souterrain, afin d’évaluer rapidement la ville en cas d’attaque. La paranoïa d’une nouvelle guerre semblait un peu trop planer sur les esprits…

La rampe d’accès au 2e étage de la Tour Eiffel

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Mis à part donner le tournis aux conducteurs, on a du mal à comprendre à première vue à quoi auraient servi ces deux énormes colimaçons. Simplement à rendre accessible le deuxième étage de la Tour Eiffel et rendre la visite possible sans descendre de sa voiture. L’impressionnante vue a surement été un argument de taille mais on ose pas imaginer les dégâts en cas d’accident… On est pas hyper convaincus aujourd’hui mais le projet a été accueilli avec grand intérêt en 1936, pour être finalement rapidement abandonné.

La tour Lumière Cybernétique

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La Tour Eiffel n’est pas passée loin de se faire détrôner en tant qu’édifice le plus haut de Paris, au profit de la tour Lumière Cybernétique. Attention les yeux, cette immense tour affiche des caractéristiques hors du commun : 3226 projecteurs, 2000 flashs lumineux, 350 miroirs, le tout culminant à 350 mètres. À son origine : Nicolas Schöffer. Ce dernier aurait vu la tour comme symbole du Paris de 1990. Elle aurait dû être érigée à proximité de la Défense mais le décès du Président Pompidou, l’un des seuls soutiens du projet, a changé son destin.

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