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Le secret derrière les stations de métro : La Motte-Piquet - Grenelle

le secret des noms de stations de métro
Par Caty

Nous naviguons chaque jour d’un endroit à un autre grâce aux 302 stations de métro de Paris. Sans savoir d’où viennent leurs noms qui deviennent pourtant familiers avec le temps. À la fois aérienne et sous-terraine, la station Motte-Picquet – Grenelle est un point clé pour les habitants du Sud-Ouest de la capitale. Mais d’où vient ce nom à rallonge ?

Picquet de La Motte, le grand marin

Motte-Picquet est un hommage à l’un des meilleurs officiers de la marine française du 18ème siècle. Jean Guillaume Toussaint Picquet de La Motte a participé aux plus grands conflits de son époque : Guerre de Sept Ans, Guerre de Succession d’Autrice mais surtout Guerre d’indépendance américaine pendant laquelle il s’est vaillamment illustré. Les noms de militaires ont été des inspirations fortes pour nommer les stations de métro. C’est par exemple également le cas de Kléber, une autre station de la ligne 6 de l’autre côté de la Seine, un général français du 18ème.

Malgré les apparences, le style « Andreu-Motte » du métro n’a rien à voir avec cette station. Il vient des noms de deux architectes : Paul Andreu et Joseph-André Motte. Ils ont réinstauré le carrelage blanc biseauté, qui absorbe moins la lumière que celui du style Mouton. Leur idée était aussi de mettre deux lignes de couleur différente à chaque station pour que les passagers se repèrent inconsciemment.

La commune de Beau-Grenelle

Pour ce qui est de la partie Grenelle, c’est en référence à la commune du même nom qui a intégré Paris en 1860. Sa mairie est encore visible place du Commerce. La plaine de Grenelle s’étendait alors des Invalides aux marécages de Javel. Un autre nom était également donné à cette commune : Beau-Grenelle, afin d’attirer les bourgeois et les pousser à s’installer dans le quartier. Cela vous dit quelque chose ? Il a été utilisé à deux reprises. Tout d’abord pour nommer l’actuelle station « Charles-Michels » de 1913 à 1945. Mais c’est surtout le nom du centre-commercial du quartier, qui a fait peau neuve en 2013 après une baisse importante de sa fréquentation.