C’est donc dire le grabuge causé, lorsqu’en pleine guerre, ce fameux édifice de la Place de l’Etoile perd un morceau de l’un de ses haut-reliefs. Adossée à l’un des piédroits de l’arc, la sculpture touchée n’est autre que Le Départ des volontaires, dit La Marseillaise, de François Rude, soit l’oeuvre la plus illustre du monument. Elle représente les combattants français rassemblés pour partir à la guerre, au moment de la Révolution, guidés par une femme ailée, la Victoire, brandissant de sa main un glaive… Glaive qui lui est tombé de la main et dont elle se voit ainsi dépourvue !
Evidemment, cet incident sonne, au vu du contexte, comme un mauvais présage. Ni une ni deux, on entreprend de réparer la statue, bien décidé à ne pas laisser s’abattre sur la France la “malédiction”. En quelques mois, l’allégorie de la Patrie est remise sur pied et roule ma poule. Trois ans plus tard, nous voilà vainqueurs ! Ouf…