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Avez-vous remarqué comme les voies privées de la capitale attisent la curiosité ? À juste titre, car ce sont souvent là que l’on découvre les plus grands secrets… Les raisons de vouloir pénétrer dans l’avenue Frochot sont nombreuses, mais l’entrée de cette impasse est bien gardée. Hors de question de vous laisser frustrés : on vous embarque de l’autre côté de la grille de cette allée mystérieuse pour tout vous raconter !
Une ruelle pittoresque
Le long de cette voie au tracé sinueux, on admire de petites ou grandes bâtisses au style flamand, médiéval, néo-antique ou encore Art Déco. Les nombreuses plaques en marbre nous rappellent que Toulouse-Lautrec, Jean Renoir et Django Reinhardt, y ont habité. Cependant, une terrible histoire fait parler des lieux de manière bien plus sombre : la maison portant le numéro 1 porterait malheur !
La maison la plus hantée de Paris
Tout commence en 1884 lorsque le compositeur Victor Massé décède dans cette maison, où il réside, d’une sclérose en plaques. Jusque là , rien de suspect. Mais cela commence à le devenir lorsqu’un autre propriétaire des lieux, Matthieu Galey (écrivain et critique de théâtre) y succombe de la même maladie cent ans plus tard… D’autant plus qu’entre temps, la femme de ménage du directeur des Folies Bergère qui vivait dans la maison au début du XXe siècle y a été sauvagement assassinée et que la chanteuse Sylvie Vartan qui l’a achetée dans les années 1970 a dit y avoir entendu des voix ! Et vous, oseriez-vous y entrer ?
Crédit photo de une : La maison hantée de la Villa Frochot © Radio FranceÂ
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A. C.
