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Pourquoi certains immeubles parisiens ont des numéros plus gros que les autres ? Ils cachent d'...

Maisons à gros numéros Paris © Wikipedia
Par AxelleC

En vous baladant dans la capitale, vous avez peut-être remarqué que certains numéros ne sont pas inscrits en blanc sur plaque émaillée bleue comme les autres, mais arborent des formes plus insolites. C’est parce qu’il s’agit d’anciennes maisons closes ! On vous raconte l’histoire de ces immeubles intrigants

Une numérotation ordonnée

la ville de Paris opte pour ses fameuses plaques en porcelaine émaillée, où les chiffres sont inscrits en blanc sur fond bleu d’azur. Elles sont ainsi accordées aux plaques de noms des rues, devenues emblématiques. Au fur et à mesure, la porcelaine est remplacée par de la tôle émaillée, un matériau plus solide pour pouvoir supporter les affres du temps ! Cependant, certains numéros exceptionnels ne répondent pas à cette règle…

Numerotation parisienne classique
Numerotation parisienne classique

Des numéros plus gros que les autres

Autrefois, les maisons closes devaient en effet apposer un numéro spécifique pour les différencier des autres immeubles. Le numéro dit « gros numéro » était d’une taille plus grande ou d’une esthétique plus élaborée. Les lupanars de la capitale ont été fermés en 1946 suite à la loi Marthe Richard, mais ils ont laissé ces empreintes discrètes dans le paysage… Vous pouvez notamment en voir au 3 rue Laferriere dans le 9e, au 36 rue Saint-Sulpice dans le 6e, ou encore au 23 rue Blondel dans le 2e, une rue célèbre pour la prostitution, qui y est toujours présente aujourd’hui !

23 rue Blondel, Paris 2e
23 rue Blondel, Paris 2e

À lire également : Découvrez l’histoire de la prostitution parisienne dans notre visite insolite du Paris Coquin !

Crédit photo de une : Maisons à gros numéros, 3 rue Laferrière et 36 rue Saint-Sulpice, Paris © Wikipedia

A. C.



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