Ce monument, situé sur une place du 17e arrondissement, rend hommage à l’un des romanciers les plus célèbres du XIXe siècle. Réalisé par Gustave Doré, il dévoile différentes figures sculptées et une liste d’oeuvres gravée sur le socle.
Un monument par Gustave Doré
On le connaît pour des romans emblématiques, comme Les Trois Mousquetaires, La Reine Margot ou encore Le Comte de Monte-Cristo. Pour rendre hommage à son oeuvre, l’écrivain Alexandre Dumas est célébré du haut d’un grand monument exposé sur la place du Général Catroux à Paris (17e). Et cette oeuvre n’a pas été réalisée par un illustre inconnu : il s’agit d’une sculpture de Gustave Doré réalisé vers 1880 !
On peut y voir Alexandre Dumas en robe de chambre, tenue autrefois luxueuse que portaient certains artistes et écrivains lorsqu’ils se mettaient au travail chez eux. L’écrivain est alors assis dans un fauteuil, au sommet d’un immense socle sur lequel sont inscrits les différents titres de ses oeuvres. Celui-ci, avec une plume et un livre ouvert dans les mains, observe les Parisiens d’un air pensif.
Des lecteurs de Dumas
Mais ce n’est pas tout ! Ce monument ne célèbre pas uniquement l’écrivain et son oeuvre : on peut aussi y voir une représentation de ses lecteurs admiratifs. En effet, en baissant les yeux, on découvre au pied du socle deux groupes de sculptures de taille presque plus importante que celle de Dumas. La partie frontale présente trois personnages intrigués par l’un de ses livres : ces figures populaires (une femme lettrée, un ouvrier et un jeune homme en redingote) symbolisent la Lecture. Au dos du socle, on aperçoit aussi une sculpture représentant d’Artagnan, un de ses héros emblématiques.
Un hommage au fils
De l’autre côté de la place se trouve un autre monument, cette fois-ci dédié à Alexandre Dumas fils ! Et l’on devine que cette oeuvre a été largement inspirée par celle de son Gustave Doré. Créée par René de Saint-Marceaux en 1906, elle représente aussi Dumas fils en haut d’un socle, assis, la plume à la main et le regard lointain. Tout comme pour son père, le socle est gravé de la liste de ses écrits. Toutefois, autour du socle, on observe cette fois des figures féminines tourner en rond, celles évoquant les muses l’inspirant pour écrire.
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Image à la une : © Jean-Marc Moser / COARC / Ville de Paris