
En 2025, une découverte fascinante a été faite sur l’Obélisque de la Concorde. L’égyptologue français Jean-Guillaume Olette-Pelletier, a profité de son temps libre pour examiner de près les parties supérieures du monument. Il a ainsi mis en évidence des messages cachés, des inscriptions hiéroglyphiques dissimulées dans les motifs du sommet de l’obélisque, visibles uniquement sous un certain angle.
Ces messages, datant de plus de 3 000 ans, illustrent l’importance de ce monument dans la propagande de Ramsès II, qui y affirmait sa légitimité divine à régner sur l’Égypte et aborde notamment « le roi incarné, qu’on ne peut pas détrôner ».
Une épopée de Louxor à Paris
L’Obélisque de la Concorde, également connu sous le nom d’Obélisque de Louxor, est un monolithe de granit rose provenant du temple d’Amon à Louxor, en Égypte. Il a été offert à la France en 1829 par Méhémet Ali, vice-roi d’Égypte, et avec l’accord du baron Taylor et de Jean-François Champollion, en remerciement du retrait des troupes de Bonaparte qui ont permis au roi de prendre le pouvoir. Le monument a mis sept ans à rejoindre Paris et devait être suivi d’un deuxième Obélisque, mais qui n’a jamais quitté l’Égypte.
Ce voyage titanesque a mobilisé des moyens techniques inédits pour l’époque : il a fallu construire des navires capables de le déplacer, coucher l’obélisque, le descendre du Nil, traverser la Méditerranée, contourner la côte atlantique, remonter la Seine… avant de l’ériger au cœur de la place de la Concorde.

Un symbole historique au cœur de Paris
Érigé le 25 octobre 1836, l’obélisque, qui date du XIIIe siècle av. J.-C, est aujourd’hui le plus ancien monument de Paris, bien antérieur à la fondation même de la ville. Il mesure 33 mètres de haut pour 230 tonnes, et repose sur un piédestal, réalisé par Jacques Hittorff, orné de gravures retraçant, notamment, son incroyable périple.
Un monument vivant
Classé monument historique, l’obélisque n’est pas qu’un vestige figé : il continue d’évoluer. En 2022, une restauration complète lui redonne son éclat d’origine, notamment grâce à la repose de sa pointe dorée.