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Que représente cette étrange fontaine de 50 mètres, aux nombreux feux multicolores, à Paris ?

Le bassin Takis - © Adobe Stock

Situé près de la Grande Arche de La Défense, ce bassin composé de près d’une cinquantaine de feux multicolores a été réalisé par l’artiste grec Takis et illumine désormais le quartier avec ses jeux de lumière.

Le bassin de la Grande Arche

Parmi les nombreuses oeuvres qui se trouvent sur le parvis de La Défense, on trouve notamment ce curieux bassin rempli de feux multicolores. Aménagée en 1988, cette oeuvre lumineuse a été conçue par l’artiste grec Takis. Le bassin, d’une cinquantaine de mètres de côté, est composé de 49 feux qui mesurent entre 3,50 et 9 mètres de hauteur. Perceptibles depuis l’esplanade et depuis Neuilly, ces signaux colorés brillent, clignotent et se meuvent au-dessus de l’eau.

Le bassin Takis - © Adobe Stock
Le bassin Takis – © Adobe Stock

Des Arbres lumineux

Derrière la Grande Arche, on trouve aussi les Arbres lumineux, une autre installation de Takis, composée d’un ensemble de tiges métalliques, dont les extrémités sont ici aussi ornées de formes géométriques colorées et de feux clignotants. Celle-ci a été installée en 1990, en face du bassin, comme un dialogue entre les deux oeuvres. Voulue par l’architecte de la Grande Arche, Johan Otto von Spreckelsen, elle est placée à l’extrémité de l’axe qui traverse le parvis de La Défense.

Le bassin Takis - © Adobe Stock
Le bassin Takis – © Adobe Stock

Qui était Takis ? 

Né en 1925 à Athènes, le sculpteur grec Panayotis Vassilakis, surnommé Takis, vit désormais à Paris. Dans les années 1940, il commence à concevoir une série des portraits classique avant de préférer des formes plus épurées. Intéressé par le lien entre lumière et mouvement, il s’inspire de l’univers des aéroports et des gares pour concevoir des sculptures avec des matériaux industriels, sous les titres de Télésculpture, Télélumière, ou Sculptures lumineuses.

Le bassin Takis - © Adobe Stock
Le bassin Takis – © Adobe Stock

Dès 1955, il commence à s’intéresser à l’art cinétique et conçoit dès lors ses premiers Signaux avec des cordes de piano vibrant grâce au vent. Il tente alors de composer autant qu’il le peut avec les éléments de la nature, menant des réflexions sur les transformations de la matière dans l’espace. Disparu en 2019 à l’âge de 93 ans, Takis est désormais considéré comme l’un des plus grands sculpteurs contemporains en Grèce.

À lire également : Pourquoi trouve-t-on une grande arche blanche dans le quartier de la Défense ?

Image à la une : Le bassin Takis – © Adobe Stock

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