Paris compte plus d’une centaine de cadrans solaires. Parmi eux, des discrets, des pratiques, des cachés et des très jolis ! Paris ZigZag est parti à la chasse des plus beaux.
Le plus classique : le cadran solaire du palais de justice
Ce magnifique bas-relief de 1900 est installé sur la façade côté Seine. D’une taille de 2 mètres, il représente une allégorie du temps avec une faux et une autre de la justice surmontant la devise “HORA FUGIT STAT JUS”, “l’heure passe, la justice demeure”. Une chose est sûre : il ne passe pas inaperçu !
Les plus nombreux : les 7 cadrans solaires des Invalides
L’hôtel des Invalides ne compte pas moins de 7 cadrans solaires : deux cadrans verticaux, un dans la cour d’honneur et un sur chaque façade est, sud et ouest. Les Invalides ont été construites en 1671 et la plupart des cadrans ont été ajoutés dans la décennie, aux alentours de 1679, à l’exception du cadran méridional double, qui a été installé un siècle plus tard, vers 1770. Pourquoi autant ? Certains donnent les heures babyloniques (depuis le lever du soleil), d’autres les heures italiques (depuis le coucher de soleil, la veille)… S’il peut être un peu complique de suivre le fil, il n’en reste pas moins qu’ils sont particulièrement admirables !
Le plus original : le cadran solaire de Salvador Dali
Au numéro 31 de la rue Saint-Jacques se trouve un étonnant cadran solaire. Il faut dire que ce visage féminin aux airs de coquilles Saint-Jacques, avec des sourcils en forme de flamme et qui donne l’heure, est plutôt original. C’est à l’artiste Salvador Dali que l’on doit cette œuvre. Réalisée pour un ami qui avait une boutique au numéro 27, la gravure a été inaugurée le 15 novembre 1966 avant d’être offerte par l’artiste à la ville de Paris.
À découvrir également :
Le cadran solaire des Compagnons du bâtiment, 3, rue de l’Ourcq avec sa devise : COMPAGNON SUIS LE SOLEIL IL T’INDIQUE…. ; le cadran solaire sur le sol du Jardin de Reuilly ; la Méridienne de Saint-Sulpice ; les deux de l’hôtel de Cluny ou ceux des nombreux hôtels particuliers du Marais… Pour découvrir les cadrans solaires, comme pour beaucoup de trésors parisiens, il suffit bien souvent d’ouvrir les yeux et de lever la tête ! On ne sait jamais sur quelle surprise vous pourriez tomber !