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La gastronomie lyonnaise a une longue histoire derrière elle, comme en témoignent ses traditionnels bouchons déjà fréquentés par les ouvriers de la soie au XVIIe siècle…
Un restaurant typiquement lyonnais
Lorsque l’on se rend à Lyon, on a pour habitude d’entendre parler des “bouchons”, ces restaurants traditionnels qui servent une cuisine du terroir. À l’origine, ceux-ci proviendraient des auberges qui étaient autrefois fréquentées par les ouvriers de la soie occupant la ville aux XVIIe et XVIIIe siècles. Il s’agissait alors de plats copieux, qui permettaient de se rassasier sans dépenser de trop grandes sommes d’argent.
Dans le menu typique d’un bouchon, on trouve la fameuse soupe de tripes, le fromage de tête de porc ou le boudin noir en entrée. Pour les plats, il est servi l’andouillette, les quenelles, le coq au vin ou le cardon à la moelle. Enfin, le repas peut se terminer avec des fromages régionaux, comme le Saint-Marcellin, le Saint-Félicien ou la Rigotte de Condrieu. Et en dessert, on ne manque pas la célèbre tarte pralinée ou les bugnes de Lyon.
L’origine des “bouchons”
D’après Le Petit Robert , on appellerait ces restaurants des “bouchons” en référence à une expression du XVIe siècle désignant une botte de paille. En effet, celles-ci étaient peu à peu représentées sur les enseignes de ces restaurants populaires, qui en ont alors progressivement pris le nom. Il ne s’agit donc pas d’une référence au bouchon de bouteille, comme on pourrait aisément le croire à la découverte de la carte des vins servis dans ces restaurants !
Un succès touristique
Désormais, le bouchon est devenu une véritable attraction touristique, notamment dans le quartier du Vieux-Lyon. Ainsi, pour différencier les restaurants authentiques des attrapes touristes, l’Association de défense des bouchons lyonnais décerne le titre Les Authentiques Bouchons Lyonnais aux restaurants qui respectent la tradition : ceux-ci sont alors identifiés par un autocollant représentant la marionnette Gnafron sur leur devanture.
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Image à la une : Le Casse-Museau – © Les Bouchons lyonnais
