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À Lyon, pourquoi différencie-t-on la “colline qui prie” et la “colline qui travaille” ?

Lyon - © Adobe Stock

Lyon est connu pour ses deux collines : celle de Fourvière et celle de la Croix-Rousse. Mais pourquoi sont-elles respectivement nommées “la colline qui prie” et “la colline qui travaille” ?

La ville aux deux collines

Lyon est caractérisée par ces deux grandes collines : en premier lieu, la colline de Fourvière, surmontée par l’emblématique basilique Notre-Dame de Fourvière. Celle-ci est aussi caractérisée par la cathédrale Saint-Jean, nommée “primatiale des Gaules”, puisqu’elle est considérée comme la première des cathédrales françaises.

Lyon - © Adobe Stock
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De l’autre côté,  on trouve la colline de la Croix-Rousse, dont l’architecture est marquée par l’activité des canuts. En effet, un ensemble d’immeubles de canuts y a été construit au XIXe siècle pour accueillir les grands métiers à tisser la soie. Ces deux caractéristiques leur valent deux surnoms différents : d’un côté, Fourvière est surnommée “la colline qui prie”, de l’autre, la Croix-Rousse prend le nom de “la colline qui travaille”.

Fourvière aussi travailleuse

Les choses étaient toutefois différentes autrefois. Dès la Renaissance, les ouvriers s’installent dans le Vieux-Lyon, au sein du quartier Saint-Georges situé près du fleuve. Les ateliers et maisons des tisseurs de soie y étaient regroupés, certaines occupant une partie des pentes de la colline de Fourvière. Quant à la basilique, elle ne fut construite qu’à partir de 1870 : auparavant, on ne trouvait sur le sommet de la colline qu’une petite chapelle dédiée à la Vierge.

Lyon © Adobe Stock
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Et des prières à la Croix-Rousse

De même, la colline de la Croix-Rousse n’a pas toujours été celle que l’on connaît. Celle-ci est restée dépeuplée durant plusieurs siècles, et ce n’est qu’à la suite de la Révolution française que des constructions commencent à s’y développer. En effet, les logements de la Renaissance construits dans le Vieux-Lyon ne permettaient pas d’accueillir les grands métiers à tisser mesurant plus de 4 mètres de haut. Mais avant eux, la colline n’était pas pour autant déserte ! On y trouvait en effet plusieurs monastères qui ont été pillés à la Révolution et dont il ne reste aujourd’hui que quelques ruines.

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