
Une chose est sûre, la ville de Lyon ne manque pas de ponts : en effet, entre les fleuves du Rhône et de la Saône qui la traversent, celle-ci en compterait en tout 29.
Une ville aux nombreux ponts
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le Grand Lyon est adepte des traversées au-dessus des l’eau ! En effet, celui-ci compterait en totalité 45 ponts et passerelles (avec 24 situés sur le Rhône et 21 sur la Saône). La ville de Lyon en compte quant à elle 29. Le chiffre paraît impressionnant, mais c’est sans rappeler que la troisième plus grande ville de France est traversée par deux fleuves différents : la Saône, qui compte 16 ponts lyonnais, et le Rhône, qui en compte 13.

Le premier pont construitÂ
Aujourd’hui disparu, le pont du Change est un ancien pont de Lyon qui traversait la Saône. Bâti vers 1070, celui-ci avait été commandé par l’archevêque Humbert et édifié avec des pierres provenant de ruines antiques de la région. Ce pont permettait alors de relier l’église Saint-Nizier à la place du Change qui accueillait les commerces et les foires. Il a finalement été remplacé en 1842 par un nouveau pont, qui a lui-même été détruit en 1974 pour accueillir, à quelques mètres de là , le pont Maréchal-Juin. En effet, l’ancien pont n’était plus adapté à la navigation fluviale, ni à la circulation automobile.

L’actuel pont le plus ancien
Aujourd’hui, le pont de l’ÃŽle-Barbe demeure le plus ancien pont de Lyon encore en activité. Construit en 1827, celui-ci permet de rejoindre l’île Barbe et lie Caluire-et-Cuire au quartier de Saint-Rambert. Néanmoins, cet ouvrage, que l’on doit à l’ingénieur Favier, commence à se fragiliser : malgré de nombreux travaux de restauration, celui-ci a une structure trop fragile pour supporter la circulation automobile, et n’accepte que les piétons ou cyclistes résidants sur l’île.

En parallèle, le pont de la Guillotière demeure le plus ancien des ponts lyonnais traversant le Rhône. Ouvert à la circulation en 1958, il a été édifié à l’emplacement de plusieurs ponts anciens qui n’ont pas tenu, le premier datant du XIIe siècle. Construit avec une structure métallique, celui-ci permet de joindre les quartiers de la Guillotière (Lyon 3e) et Bellecour (Lyon 2e).
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