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L'institution de la terrasse

Par Léa

Paris, ses terrasses, ses chaises en rotin et petits guéridons marbrés… Une institution, une passion, un mythe ! Enfin sur le papier parce qu’une fois assis, il est possible d’avoir envie d’éborgner sa voisine hurlante ou de plaquer le serveur pour qu’il nous serve…

Quelques techniques sont nécessaires pour fréquenter les terrasses parisiennes.

La place

Trouver une place peut prendre plusieurs heures, on peut tourner dans le quartier mille ans et finir assis sur les marches de la Mairie.

Donc, on la joue stratégique : soit on réserve façon papa, soit on se débrouille pour arriver avant 18h et si vraiment c’est complexe, on se pose au bar, les yeux rivés sur l’extérieur et on court dès qu’un couple libère la place.

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La clope

Non fumeur ? Vous connaissez la douce joie de récupérer cendre et fumée de la table voisine… Comme le fumeur a quand même le droit de vivre, on se calera dans le sens inverse du vent.

Et si vraiment on sent que la nana d’à côté va brûler nos cheveux d’un moment à l’autre, on fait un grand geste pour faire tomber sa clope dans son verre… Quoi ? C’est la jungle.

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La commande

Bien sûr en terrasse on nous oublie. Mais on a bien trop peur de se lever et de se faire piquer sa place, donc on attend en trépignant, assoiffé…

Technique : ne pas quitter des yeux le serveur, le fixer, intensément, la main levée, une demi heure s’il le faut, sans relâche.

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Le bruit

En terrasse tout le monde hurle. C’est un toc qu’on a, un genre théâtral qui pousse chaque Parisien à se comporter comme un paon dès qu’il pose une fesse sur une terrasse.

On n’hésitera pas à prendre un air surpris quand on entendra la conversation très intime de la table voisine. Ça les fera baisser d’un ton.

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