Ils seraient 23 000 à arpenter chaque jour les rues de Paris. Souvent jugés sales et envahissants, les pigeons souffrent d’une réputation de “rats volants”. Pourtant, sont-ils aussi sales et envahissants que ce qu’on lui puisse penser? Une enquête a été menée par la Mairie de Paris, qui lève le voile sur ces a priori négatifs.
Une espèce loin d’être en surpopulation
L‘association espaces de rencontres entre les hommes et les oiseaux (AERHO) pour la Mairie de Paris a récemment comptabilisé le nombre de ces volatiles dans la capitale. Loin des “millions de pigeons” souvent évoqués, ils ne seraient que 23 000 à s’être installés à Paris. Un chiffre relativement bas, qui empêche de considérer l’espèce en surpopulation. Toujours selon l’association, ils seraient répartis sur 1 300 distincts de la capitale, et seulement un tiers engendreraient des nuisances pour la population.
Des solutions sont mises en place pour contenir ces nuisances, comme des espaces dédiés sous les ponts avec des vasques en hauteur pour les nourrir, afin d’empêcher leur installation près des habitations.
Les pigeons porteurs de maladie ?
Autre a priori tenace : les pigeons seraient des volatiles sales, transportant un bon nombre de maladies dangereuses pour l’homme. Or, cela est loin d’être le cas ! Contrairement aux idées reçues, leur plumage ne comporte pas plus de maladies que les autres volatiles, et ne présentent donc aucun risque sanitaire pour l’homme.
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