La première édition du festival du Mille-Feuille débarque et proposera des dégustations gratuites

En temps normal, Saint-Rémy-lès-Chevreuse fait partie de ces destinations idéales pour déconnecter un peu du rythme parisien et s’offrir un bon bol d’air pur et de verdure à l’entrée du Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse. Berceau de la famille de Coubertin, terre d’art et d’histoire et point de départ de somptueuses randonnées ou balades vélo, la commune des Yvelines s’apprête à devenir la nouvelle destination tendance des gourmands… au moins le temps d’une journée.

Une compétition culinaire qui sort de l’ordinaire

Le 5 octobre prochain, les amoureux de pâtisseries sont en effet attendus à la première édition du Festival du Mille-feuille, à la maison-musée Raymond Devos. En partenariat avec la Confédération Nationale de la Boulangerie-Pâtisserie Française, la Fondation Raymond Devos a donc convié les meilleurs pâtissiers et artisans à imaginer leur propre version de cette pâtisserie française mythique. Un lieu d’organisation à première vue étonnant pour un tel événement, mais il s’agit en réalité d’un clin d’œil à l’un des sketchs de Raymond Devos, disparu en 2006. À cette occasion, les meilleurs boulangers et artisans de la région sont invités à imaginer leur propre version du millefeuille, avec une contrainte particulière : écrire à côté un texte original et humoristique sur le thème du célèbre dessert.

Non content d’offrir l’occasion de redécouvrir le millefeuille, un dessert indissociable de l’histoire maintes et maintes fois revisité. Surtout, cet événement qui promet d’être un régal, et pas seulement pour les yeux et l’estomac. Car l’autre bonne nouvelle de ce festival, c’est que le public est bien évidemment convié à y assister, et qu’il sera possible de déguster les 6 millefeuilles en compétition gratuitement, à partir de 15h30. Une première édition qui s’annonce donc comme un joli moment de célébration du patrimoine culinaire et culturel, comme pour rendre hommage en même temps à l’un des plus grands humoristes français et à une pâtisserie qui ne manque pas non plus de légèreté.

L’occasion idéale de (re)découvrir le génie de Raymond Devos

Un événement qui donne déjà l’eau à la bouche, attendu dans cette demeure bourgeoise du XIXe siècle que Raymond Devos a occupée de 1963 à sa mort en 2006 et qui fut son refuge quotidien et son lieu de création. L’occasion, en temps normal, pour les fans de cet humoriste qui avait l’art de manier les mots d’y retrouver à la fois des salles à la scénographie vivante et interactive, à l’image de l’univers de l’artiste, mais aussi des pièces conservées telles que les a laissées Raymond Devos. Tous les objets que l’on y retrouve sont ceux qu’il utilisait sur scène et chez lui, qu’ils soient laissés à leur place ou bien mis en avant dans l’exposition. Dans cette même volonté d’immersion, les extérieurs ont été conservés à l’identique, permettant ainsi de profiter du parc aussi bien que de la maison.

Forte du label “Maison des Illustres”, la maison-musée Raymond Devos est l’occasion d’admirer une partie des nombreuses distinctions reçues par l’artiste tout au long de sa carrière comme ses deux Molières et l’une de ses Victoires de la Musique, mais aussi ses médailles de Commandeur de la Légion d’honneur, du Mérite et des Arts et des Lettres. Une fois passés les écrans interactifs permettant de découvrir l’intimité de l’homme et sa philosophie grâce à des vidéos d’archives et des documents inédits de la Fondation, la salle de musique met en scène les multiples instruments que l’artiste pratiquait et bricolait, à l’image du piano magique… qui cache quelques surprises. Enfin, c’est au dernier niveau que se trouve la pièce qui reflète sans doute le mieux Raymond Devos : un grenier où le bazar y est joyeusement bordélique et qu’il appelait “son petit musée”.