Mal-aimés, pris en grippe, chassés, les pigeons parisiens n’ont pas vraiment la cote… Parfois qualifiés de “rats volants”, les volatiles sont finalement méconnus des habitants de la capitale. Des scientifiques du Museum national d’histoire naturelle se sont penchés sur leur cas, et plus particulièrement sur celui des pigeons estropiés et les résultats sont plutôt étonnants !
Non, les pigeons ne sont pas unijambistes à cause de la maladie, comme le laisse penser la légende urbaine. Si certains spécimens ne possèdent pas deux pattes, c’est bien la faute de l’espèce humaine… En effet, selon l’étude, plus un quartier est densément peuplé et pollué, plus il comptera de pigeons sans pattes parmi ses résidents. Pour cause, l’accumulation de métaux lourds dans l’air.
Mais c’est pour une autre raison plus surprenante qu’on voit déambuler de nombreux volatiles amputés : ces derniers sont les victimes des coiffeurs ! Oui oui, des coiffeurs ! Nombreux sont les salons qui jettent des kilos de cheveux dans les poubelles dans lesquelles se nourrissent les pigeons. Souvent, les cheveux s’enroulent autour des pattes des oiseaux, tel un garrot, causant la nécrose du membre et sa chute.
Gardez vos cheveux, sauvez un pigeon.
À lire également :
La petite histoire de Vlou, le pigeon vert
Faut-il vraiment détester les pigeons parisiens ?