Grand ménage parmi les élus de la propreté parisienne : Mao Péninou, adjoint d’Anne Hidalgo, démissionne et nous pousse au bilan. Il y a moins d’un an, une mission d’évaluation – mandatée par la droite – invitait cordialement la Maire à mieux nettoyer sa ville… Ce n’est pas comme si le problème était nouveau, mais toujours est-il qu’en ce 6 novembre 2018, le « Paris Propre » semble toujours digne d’un plan Velib !
Quatre initiatives de M. Péninou se sont succédées sur nos parvis depuis 2014. 30.000 nouvelles poubelles de rue, des amendes de 68€ contre les petits crimes de trottoir (mégots jetés par terre, pipi sur les murs…). On note aussi le lancement de la brigade d’incivilité (enfin, si jamais vous l’avez vue passer ?), bref la Mairie y met du cœur. Rien n’y fait pourtant. Paris, ville-lumière, baigne toujours dans sa crasse.
Le peut mieux faire cible surtout le Nord de Paris et les quartiers touristiques. Côté causes et les mesures, c’est encore la foire d’empoigne : on pointe, parmi toute autre chose, l’accroissement du nombre de piétons dans les rues… D’autres parlent de rééquilibrer les effectifs de nettoyage sur les après-midis, souvent négligées dans les plannings. Florence Berthout, maire du 5e, crie quant à elle au manque de moyens humains. Jacques Lang, fraîchement rentré de voyage en juin dernier, conseille à la Maire de s’inspirer des rues japonaises… Bref, une chose est certaine : le « Paris moins sale », ce n’est pas encore pour aujourd’hui !
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