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Après les trottinettes, la mairie de Paris va limiter l’offre de scooters en libre-service

Par Kevin

Après les trottinettes, place aux scooters. Un appel d’offres a été lancé par la ville de Paris lundi 20 décembre pour la régulation de l’activité des opérateurs de location de scooters. Le compte à rebours a commencé pour les entreprises qui ont jusqu’à la mi-février pour répondre.

Réduire le nombre d’opérateurs de scooters à trois 

“Nous avons décidé d’instaurer un cadre de régulation, de limiter le nombre d’opérateurs à trois et le nombre d’engins mis en location de courte durée”. C’est ce qu’a expliqué l’adjoint à la mairie de Paris, David Belliard à BFM Paris. La ville veut limiter au maximum le nombre d’opérateurs de scooters électriques dans la capitale. Alors qu’ils étaient cinq, il n’en restera plus que trois à l’été prochain. Parmi eux : Cityscoot, Cooltra, Yego et Troopy, Lime s’étant retiré pour rester sur les vélos et les trottinettes. Les candidatures seront étudiées en fonction de quatre critères : la viabilité économique et financière du projet, le côté environnemental de l’offre, le respect de l’espace public et la sécurité des clients, sans oublier l’inclusivité.

Une redevance annuelle de 67 euros par véhicule

Les trois opérateurs se verront offrir une CODP (Convention d’occupation du domaine public) qui les autorisera à exercer dans Paris pendant cinq ans. Chaque lauréat devra déployer une flotte de scooters électriques (bridés à 45 km/h) de 1500 véhicules au minimum et 2500 au maximum jusqu’en 2023. Dès 2024, chaque flotte pourra être portée à 3000 deux-roues. Les opérateurs devront aussi verser une redevance annuelle de 67 euros par véhicule à la Ville de Paris, ce qui représente un montant compris entre 100 500 et 167 500 euros selon le nombre de scooters en service.

Avec cette initiative, la Ville de Paris veut éviter le “chaos” généré par l’arrivée des opérateurs de trottinettes en libre-service depuis 2018. Ce qui a engendré notamment un stationnement anarchique d’engins abandonnés dans l’espace public. En 2020, la Mairie avait déjà mis en place un système de régulation et de sélection des opérateurs de trottinettes et n’en avait gardé que trois : Dott, Lime et Tier.

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                                                                                                                                                                                                              Kevin Sonsa-Kini