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Ces objets insolites retrouvés dans le métro

Par Alexandre M

Oublier ses affaires dans le métro, sûrement l’une des peurs communes à tous les Parisiens qui prennent les transports. Une fois dedans, on fait tout son possible pour ne pas faire tomber son portable ou laisser un sac sur le siège. Il arrive parfois que certains soient plus distraits et partent en oubliant un portable, un livre… Et d’autres objets assez inattendus !

La ligne 2, véritable caverne d’Ali Baba

L’une des lignes les plus riches en matière de trouvailles insolites est sans aucun doute la ligne 2 (Porte Dauphine-Nation). Ces dernières années, on a notamment mis la main sur une paire de skis. Un oubli embêtant pour la personne avant son départ à la montagne. Autre découverte insolite et qui mérite que l’on s’interroge : une carte… appartenant à un détective brésilien. Ce professionnel est venu d’assez loin, peut-être pour son travail, malheureusement, on ne fera sûrement pas appel à lui au vue de l’attention qu’il porte à ses affaires… Une des plus belles surprises reste certainement la découverte d’un crâne d’alligator. On imagine assez facilement les sursauts qu’ont dû connaitre les passagers en prenant le métro le 17 novembre 2001.

Crâne d'alligator

Un musée dédié à ces découvertes inattendues

Il n’y a heureusement pas que la ligne 2 où l’on peut tomber sur des objets insolites. On peut par exemple se pencher sur le cas de la ligne 10. Ceux qui n’aiment pas les joueurs d’accordéons dès le matin ont dû se méfier en tombant sur une cornemuse. Instrument fétiche des Écossais, en voilà un objet bien loin de sa patrie. On reste d’ailleurs dans la partie patriotique avec un coucou suisse retrouvé sur la ligne 12. Parfait pour ne pas être en retard… À condition de ne pas l’oublier.

Cornemuse

Certains oublis peuvent parfois se révéler problématique, comme ce gendarme qui a malheureusement oublié sa plaque officielle dans la ligne 3. Autant de curiosités, dont la plupart reposent aujourd’hui au «musée» des objets insolites du 36 quai morillons dans le 15e arrondissement. Comme pour les tableaux de Léonard de Vinci, chacun des ces objets bénéficie d’un traitement de faveur. Selon la politique du lieu, les objets qui atterrissent dans ce « musée » sont conservés 18 mois. Passé ce délai, ils sont alors vendus ou donnés à des associations.

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