Ce mercredi 28 octobre à 20h, le président de la République Emmanuel Macron a pris la parole, lors d’une allocution enregistrée, pour expliquer la nouvelle étape face à la pandémie de coronavirus : afin de “donner un coup de frein brutal” à cette épidémie qui “circule en France à une vitesse que même les prévisions les plus pessimistes n’avaient pas anticipé“, le chef de l’État a annoncé un reconfinement national, à partir de vendredi minuit et jusqu’au 1er décembre, au plus tôt. On fait le point.
Un reconfinement national jusqu’au 1er décembre au moins
Comme les rumeurs l’annonçaient depuis près de 24 heures, ce confinement sera adapté sur trois points par rapport à celui du printemps dernier :
– Les crèches, écoles, collèges et lycées resteront ouverts, mais pas les universités et autres établissements d’enseignement supérieur.
– Les usines, exploitations agricoles, entreprises en BTP et guichets des services publics resteront ouverts, mais le télétravail sera à nouveau généralisé “partout où c’est possible” et les commerces, institutions et autres “établissements recevant du public” non essentiels seront fermés.
– Les visites en maisons de retraite et en EHPAD seront autorisées, suivant un protocole très strict.
Pour le reste, le confinement sera identique à celui du printemps dernier et l’attestation pour pouvoir se déplacer sera de nouveau en vigueur. Des mesures complémentaires ou, au contraires, des allégements pourront être envisagés d’ici quinze jours, Emmanuel Macron précisant espérer pouvoir “ouvrir certains commerces, en particulier dans cette période si importante avant les fêtes de Noël”.
Un confinement pour “donner un coup de frein” à l’épidémie
Selon les derniers chiffres officiels, le nombre de malades du coronavirus hospitalisés en réanimation a dépassé, ce mercredi 28 octobre 2020, la barre des 3 000, un niveau inédit depuis début le mois de mai. D’après le dernier bilan de Santé Public France, 244 personnes sont par ailleurs décédées en milieu hospitalier au cours des dernières 24 heures, portant à 35 785 le nombre de décès au total depuis le début de l’épidémie.
À lire également : La petite histoire des Grands Boulevards