fbpx

COVID-19 : 30 000 bars et restaurants pourraient mettre la clé sous la porte

Par Colombe

On le sait, la crise sanitaire a déjà fait énormément de dégâts avec des conséquences lourdes sur les restaurateurs et gérants de bars. Leur survie est d‘autant plus menacée depuis les nouvelles restrictions annoncées par le gouvernement. En effet, depuis mardi 6 octobre, les bars sont fermés à Paris et en petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine Saint-Denis, Val-de-Marne) et ce pour au moins 15 jours. Les restaurants, eux, restent ouverts sous réserve du respect du protocole sanitaire.

15% des 168 000 restaurants et 38 800 bars et cafés français

Même si cette décision rassure un peu les restaurateurs, l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) avertit sur l’immense risque que court ce secteur à cause de la crise : on estime qu’environ 15% des 168 000 restaurants et 38 800 bars et cafés que compte l’Hexagone fermeront définitivement d’ici la fin de l’année 2020. Cela signifie que 220 000 employés – sur 960 000 au total – pourraient ainsi perdre leur emploi, sans compter bien évidemment les autres métiers qui pâtiront également de ces conséquences désastreuses : des fournisseurs aux personnels de ménage en passant par les agents de sécurité, ce sont parfois des dizaines de métiers différents qui sont impactés par la fermeture d’un seul lieu.

Même si le gouvernement tente de rassurer en continuant de prendre en charge le chômage partiel et en prévoyant de distribuer des aides publiques allant jusqu’à 10 000 euros par mois, les bars et restaurants restent pour beaucoup à l’agonie. La situation la plus alarmante étant en Île-de-France, là où la saison touristique a été plus désastreuse que dans d’autres régions où les Français se sont rendus cet été.

À lire également : Coronavirus à Paris : les nouvelles mesures restrictives détaillées