Une chute des ventes immobilières
Face aux taux d’intérêt particulièrement élevés pour les emprunts bancaires, la grande majorité des personnes souhaitant s’installer à Paris ne peuvent se permettre d’acheter, et restent alors dans des appartements en location. Selon la Fédération nationale de l’immobilier, les transactions immobilières ont chuté de 11 à 13 % au cours de l’année 2024, ce qui équivaut à moins de 780 000 ventes sur un an, contre 1 200 000 en 2021.
Un déséquilibre entre l’offre et la demande
Autre difficulté rencontrée, la réduction du nombre de logements sur le marché malgré une très forte demande en ÃŽle-de-France : en effet, celle-ci augmente de 3% chaque semaine à l’approche de la rentrée. Une hausse qui s’explique par le nombre conséquent d’étudiants venant faire leurs études à Paris chaque année. La capitale concentrerait ainsi 15,5% de la demande immobilière étudiante nationale, tout en conservant des prix fortement élevés en comparaison aux autres villes.
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Image à la une : Un immeuble parisien – © Alexander Demyanenko / Adobe Stock