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Alors que Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d’état aux transports avait demandé un “retour ordonné” des Parisiens exilés en province pour le 11 mai, les opérateurs de transports publics dont la SNCF, la RATP, Keolis ou encore Agir, ont alerté le Premier Ministre le 30 avril quant à leur capacité à faire appliquer les mesures de distanciation sociale. À moins d’une semaine du déconfinement, des questions se posent toujours.
Si les opérateurs, qui assurent 90% du transport public français, ont acté pour le port du masque obligatoire et ont obtenu gain de cause sur ce point, ils ont alerté Édouard Philippe via un courrier quant à l’impossibilité de faire respecter la distanciation sociale au sein de leurs véhicules.
En effet, après plusieurs jours de réflexions et de travaux, les transporteurs disent n’avoir ni les moyens matériels ni humains pour assurer le maintien des gestes barrières. Le courrier des transporteurs adressé au Premier Ministre comprend également des pistes de réflexion vouées à trouver une solution. Une limitation de la capacité de transport à 10 à 20% est notamment évoquée pour mener à bien les mesures de distanciation sociale.
On parle également d’un renfort possible des forces de l’ordre pour faire respecter les règles au maximum. Une sanction pour non-respect des mesures de protection sanitaire serait alors mise en place.
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