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Dès 2022, le centre de Paris pourrait être interdit aux VTC

Par Camille Beau

Dès 2022, le centre historique de Paris devrait être une “zone à trafic limité” au sein de laquelle la circulation de transit sera interdite et seulement certains véhicules utilitaires autorisés. Le but de la Mairie de Paris ? Rendre la ville plus propre, plus conviviale, plus sécurisée pour les familles, les passants et les cyclistes. Les chauffeurs VTC, qui ne sont pas exemptés de la mesure, s’insurgent contre le dispositif annoncé.

Les taxis favorisés par rapport aux VTC

La “zone à trafic limitée“, un projet censé réduire drastiquement le trafic au centre de la capitale, s’étend du boulevard Saint-Germain au sud (rive gauche) aux boulevard des Italiens, Saint-Denis, Saint-Martin, Temple et Beaumarchais (rive droite) jusqu’à la place de la Bastille au nord. Pour le moment, seuls les vélos, bus et quelques résidents seront autorisés à entrer dans la zone. De même, certaines professions, comme les taxis ou les livreurs, bénéficieront d’une dérogation. En revanche, ce n’est pas le cas des chauffeurs VTC, qui accusent la Mairie de Paris de faire du “lobbying” pour les taxis en favorisant une profession par rapport à une autre. Celle-ci se défend en expliquant aux concernés que le numerus clausus des taxis permet une traçabilité, dans le cadre de la zone à trafic limité. Dans l’impossibilité de connaître le nombre de VTC en activité à Paris, la Mairie ne peut les enregistrer comme ayant-droits.

Interrogé par France 3 île-de-France, Marc Niederlender, secrétaire adjoint de FO VTC Paris, s’explique : “j’ai une grosse partie de ma clientèle dans les arrondissements en question, souligne-t-il. Avec ce projet, on nous enlève quasiment la possibilité de travailler sur Paris. Vu le nombre d’habitants qui y résident, mais aussi tous les restaurants ou encore les grands hôtels qui s’y trouvent… C’est le cœur de notre métier. C’est là où se concentre la majeure partie des clients.”

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