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Deux jardiniers ont volé les mascarons qui ornaient les fontaines de la Chapelle

Nous approchons enfin de l’épilogue de la longue histoire rocambolesque des deux fontaines Art Déco mystérieusement disparues. Dans le précédent épisode, les enquêteurs avaient découvert que les deux édifices n’existaient tout simplement plus. Mais un mystère restait tout de même à éclairer : mis de côté pour être conservés, les mascarons qui ornaient les fontaines étaient introuvables. Six mois après l’éclatement du scandale, nous avons la réponse : ils ont été volés par des jardiniers de la Ville, qui les ont revendu pour une bouchée de pain à un brocanteur…

Deux précieuses fontaines des années 1930

C’est la fin du long feuilleton qui secoue les habitants du 18e arrondissement attachés au mobilier urbain historique depuis le printemps dernier. Construites en 1935 et mises de côté il y a quelques années, les fontaines de 10 tonnes chacune auraient dû être réinstallées à l’endroit qui leur était dû à la fin des travaux au carrefour de Porte de la Chapelle. Mais alors que le tramway T3 est bel et bien en fonctionnement, les deux gros buffets en pierre blanche ont mystérieusement disparu. Finalement, on a découvert que les fontaines avaient été démontées puis détruites… Mais pas les mascarons.

Des mascarons introuvables

Nouveau rebondissement le 8 juillet dernier, lorsque le commissariat de police du 18e apprend par l’office central de lutte contre le trafic de biens culturels, que deux jardiniers, employés municipaux, sont soupçonnés d’avoir volé six antiquités. Placés en garde à vue, ils vont devoir s’expliquer devant la justice.

En voyant l’affaire dans la presse, un antiquaire des puces de Saint-Ouen, en possession des mascarons, a réalisé qu’il avait été berné. Il raconte alors qu’il  a acheté les ornements à Avignon auprès d’un autre brocanteur. Auditionné à son tour, le brocanteur avignonnais explique que deux hommes lui ont vendu un lot de six pièces d’antiquités pour 700 euros… Une somme dérisoire. Finalement, les deux employés municipaux ont été identifiés, interpellés, puis placés en garde à vue.

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