Si vous faites un tour dans la rue de Rivoli, vous pourrez être surpris par l’immeuble du numéro 126… En effet, la façade en travaux est recouverte d’une bâche sur laquelle dansent plusieurs bonshommes, dénommés “Les Gouzous”.
Une touche de Jace à Paris
Vous ne savez pas ce que sont les Gouzous ? Il s’agit de petits bonshommes jaunes sortis tout droit de l’esprit de l’artiste urbain Jace en 1992. Présentés sous forme de collages ou de graffitis, ceux-ci sont notamment visibles dans les rues du Havre, ville natale de l’artiste, ou encore à La Réunion, où celui-ci vit et travaille désormais.
Les Gouzous dans la rue
Comme à son habitude, Jace met en scène ses Gouzous avec l’environnement, cherchant à détourner les affiches publicitaires. Celui-ci était déjà intervenu auparavant sur le pont des Arts ou les marches d’une station de métro. Cette fois-ci, l’artiste a investi la rue de Rivoli, en collant d’immenses Gouzous sur la grande bâche couvrant l’ancien C&A, qui va se transformer en hôtel.
Un trompe-l’oeil
Sur la bâche de 72 par 22 mètres, Jace a représenté un immeuble haussmannien en trompe-l’Å“il, qui renvoie à l’architecture de la rue de Rivoli. Au premier plan, on découvre un immense Gouzou en train d’enlacer le globe terrestre, tandis que de plus petits bonshommes se baladent le long de la façade.
À lire également : Saviez-vous que le plus vieux graffiti de Paris est caché sur l’une des plus belles places de Paris ?
Image à la une : © Jace