Avec la pérennisation des Coronapistes, ces pistes cyclables mises en place par la Mairie de Paris pour lutter contre la propagation du Coronavirus et favoriser les mobilités douces, les cyclistes sont de plus en plus nombreux à emprunter les mêmes itinéraires chaque jour. Oui mais voilà , dans le Grand Paris, cela crée des attroupements dangereux et des pistes saturées. Selon Antoine Laporte-Weywada, directeur du développement de Geovelo – l’appli de calcul d’itinéraires cyclables- interviewé par Enlarge your Paris, 80% du trafic vélo est concentré sur seulement 15% des rues à Paris.
Explosion de l’usage du vélo
Cette année, beaucoup de Franciliens ont troqué les transports en commun bondés et pollués pour le vélo, afin de se déplacer à leur rythme et en plein air. A l’image des “vélotaffeurs“, les cyclistes les plus répandus dans le Grand Paris, ils sont passés d’un trajet ponctuel à des trajets récurrents. L’accélération de la pratique du vélo, on l’a doit en grande partie au développement des Coronapistes, qui ont facilité certains trajets comme pour se rendre à La Défense. Par ailleurs, d’après les données de l’appli Géovélo, Antoine Laporte-Weywada observe un basculement des usagers réguliers vers des itinéraires touristiques. Ce qui signifie que les Franciliens se limitent de moins en moins à un seul trajet et font du vélo leur moyen de transport numéro un.
Des pistes cyclables sur-fréquentéesÂ
Si la Mairie de Paris peut se réjouir d’avoir élevé le vélo en “top tendance” des mobilités depuis un an, il lui reste quelques ajustements à faire puisque certaines pistes du Grand Paris sont déjà saturées. Sur l’appli Géovélo, on observe que 80% du trafic vélo est concentré sur 15% des rues, avec une concentration toute particulière sur le boulevard Sébastopol et la rue de Rivoli. Le boulevard Magenta et les quais de Seine de la rive gauche sont également très fréquentés, d’après Antoine Laporte-Weywada.Â
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