Il est clair que le Covid-19 a bousculé nos habitudes, surtout concernant nos manières de nous déplacer. Si l’on en croit le quatrième volet de l’étude « Covid-19 et Mobilité », les mouvements dans le Grand Paris se sont considérablement réduits, et les transports en commun ont été délaissés, au profit des transports individuels. D’ailleurs, au vue de l’évolution des règles depuis le début de la crise, les habitudes de déplacements des Parisiens sont encore différentes de celles de juin, de juillet ou de septembre. On fait le point.
Une crise qui impacte les transports
Interrogés quelques jours après la mise en place du couvre-feu à 18h -entre le 20 et le 28 janvier 2021-, les Franciliens sont formels : avec l’arrêt des loisirs et la généralisation du télé-travail, ils ont réduit drastiquement leurs déplacements. Et l’ensemble des transports sont moins utilisés qu’en juin ou septembre. Mais même si son usage est en baisse depuis juin ou septembre, la voiture semble avoir vu sa cote augmenter depuis l’arrivée du Covid : 21 % des sondés affirment utiliser davantage leur auto en janvier 2021 qu’avant la crise, et 48 % comme avant. Les transports en commun, sont, quant à eux, les plus touchés par la crise : 47 % des sondés affirment les utiliser moins, voire plus du tout, par rapport à la période pré-crise (ils étaient 37 % dans ce cas-là en septembre).
Perçu comme un rempart au Covid au même titre que la voiture et que les autres transports individuels, le vélo a réussi à tirer son épingle du jeu depuis le début de la crise, et semble récupérer des adhérents au fur et à mesure des mois : 32 % des personnes interrogées disent se déplacer davantage en vélo qu’avant la crise, et 3 % affirment même s’être mis à rouler à vélo en ce début d’année.
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