Bientôt le week-end ! Notre cœur balance. On a bien envie de partir un petit peu, mais le budget est très serré. C’est à ce moment que la solution Airbnb pointe le bout de son nez. Laisser son appartement parisien à des touristes pour rentabiliser son escapade. Mais de plus en plus de propriétaires optent pour cette plate-forme pour se faire de l’argent. Ce qui rend encore plus dur l’accès au logement pour les Parisiens. La Mairie de Paris a mis en place de nouvelles législations pour freiner l’ascension d’Airbnb.
A la manière de Londres et d’Amsterdam, la Mairie de Paris a décidé de restreindre le nombre de jours de location de courte durée. Cette législation ne concerne depuis le 1er janvier 2018 que les quatre premiers arrondissements de la capitale. Au bout de 120 jours de location de courte-durée sur Airbnb, l’utilisateur est bloqué et ne peut plus proposer son logement. La plate-forme a coopéré pour « favoriser un tourisme responsable et durable ». Cette règle s’ajoute au numéro qu’il faut demander en s’enregistrant auprès de la Mairie de Paris, nécessaire à l’inscription de son logement sur Airbnb depuis le 1er octobre dernier.
Ces nouvelles règles ne font pas taire le débat au sein de la capitale. Peu nombreux sont ceux qui n’ont pas vécu la galère de trouver un appart. Souvent des taudis pour des sommes bien trop élevées. Cependant, ne plus pouvoir sous-louer lors de déplacements ne plait pas vraiment aux propriétaires et locataires. Ils doivent désormais suivre une procédure très particulière s’ils dépassent les 120 jours de location de courte durée annuelle. Le risque encouru pour les réfractaires est une amende de 50 000 euros. Ça calme…