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La Mairie de Paris accusée de démonter ses lampadaires haussmanniens

Il y a quelques jours, des tweets montrant un tas de lampadaires haussmanniens abandonnés dans un espace de stockage à Saint-Cloud ont provoqué un tollet général sur la toile. Accusée de vouloir se débarrasser de son mythique mobilier urbain, qu’elle trouverait “trop vétuste“, la Mairie de Paris se défend en disant que ces lampadaires ne proviennent pas de la capitale.

Un mystère résolu 

Après les bancs, ces fabuleux lampadaires qui faisaient le charme de la capitale sont jugés trop vétustes par la mairie de Paris“, peut-on lire sur un tweet largement relayé sur internet. “Trop bourge, trop kitsch ou trop vieille France, Mme le maire n’apprécie pas l’emblème d’un Paris trop distingué; place à la consternante modernité...”. Ce tweet, comme plusieurs autres semblables, accusent donc la Mairie de Paris de négliger son mobilier urbain, pourtant emblématique de la capitale. En cause, un dépôt de candélabres retrouvé à Saint-Cloud, “juste au-dessus d’une autoroute“. Pourtant, contactée par 20 Minutes, la Mairie de Paris a assuré que ces lampadaires haussmanniens n’étaient pas les siens.

Sur place, un panneau indique que l’espace de stockage appartient à l’entreprise Derichebourg. Si elle ignore d’où viennent exactement les lampadaires, l’entreprise indique qu’ils proviennent “d’une ville de banlieue proche“. Elle a également indiqué à 20 Minutes que, contrairement aux rumeurs qui circulent, le mobilier n’est pas abandonné mais en réparation.

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