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La Seine, grand réseau de froid pour les monuments emblématiques de la capitale

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Pour maintenir les bâtiments au frais, la Ville de Paris a signé un contrat avec le groupe Engie. Si pour l’instant, ses principaux bénéficiaires sont des sites emblématiques, bureaux et musées, son objectif est de devenir “le plus gros réseau mondial de froid” d’ici 2040.

Maintenir des lieux emblématiques de Paris au frais grâce à l’eau de la Seine  

“Pour la deuxième fois en moins d’un mois, une vague de chaleur s’abat sur la France. Pour l’occasion, un thread rafraîchissant pour vous présenter un réseau méconnu et pourtant utile et très écologique : le réseau de froid de Paris.” C’est le message posté par Dan Lert, l’adjoint à la maire de Paris en charge de l’eau sur Twitter. Pour ceux qui l’ignoraient, depuis vingt ans, près de 89 kilomètres de tuyaux d’une eau à 4°C courent sous les pieds des Parisiens. Leur utilité ? Maintenir au frais plusieurs sites emblématiques de la capitale, comme le Louvre ou l’Assemblée nationale.

A l’avenir, la Ville de Paris voudrait ainsi élargir son réseau de “froid urbain” afin d’éviter le recours à “l’usage intense” de la climatisation individuelle, riche en électricité et peu écologique. Ainsi, il pourrait bientôt alimenter tous les hôpitaux parisiens, certaines écoles et des stations de métro.

Mais plus encore, Paris ambitionne de devenir “le plus gros réseau mondial de froid” d’ici 2040. Pour cela, elle a signé un contrat de 20 ans avec le groupe Engie qui détient 85 % des parts de la société Fraîcheur de Paris. La RATP possède les parts restantes. “Tous les arrondissements seront desservis en 2042”, a annoncé Dan Lert, qui a sollicité la construction de quatre nouveaux parcs solaires.

Image en une : Paris ZigZag

Kevin Sonsa-Kini

 

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