Face à la surcharge de ses capacités utilisées à 97% et en réponse à la hausse de la consommation alimentaire et aux besoins des professionnels, le marché de Rungis s’apprête à s’étendre dans le nord de la capitale.
Trois nouveaux sites au nord de Paris
Après plus de cinquante ans dans le sud de Paris, le marché de Rungis n’a pas dit son dernier mot. Dans un rapport remis au Premier Ministre lundi 7 février, la société gestionnaire du marché de Rungis, la Semmaris, a identifié trois sites au Nord de Paris : Goussainville, Roissy-en-France et Bonneuil-en-France. Elles se situent sur le triangle de Gonesse, une enclave verte de 700 hectares entre les aéroports du Bourget et de Roissy. La Semmaris compte déjà investir 700 millions d’euros pour ce projet qui s’inscrit dans un programme nommé “Agoralim”. Elle pourrait développer sur cette plaine céréalière des projets de maraîchage, d’horticulture et d’élevage selon les principes de l’agroécologie et le crédo “de la terre à l’assiette”. Il mise ainsi sur la création de “4000 à 5000 emplois non délocalisables”.
“Nous ne souhaitons pas artificialiser de nouvelles terres. On intervient sur des terrains qui sont déjà classés comme constructibles. La plupart du temps ce sont des friches ou des endroits où il y a eu des projets qui ont été abandonnés”, a affirmé le président de la Semmaris, Stéphane Layani à l’AFP. Selon le président, les travaux pourraient démarrer dès 2025.
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Crédit photo : Paris ZigZag
Kevin Sonsa-Kini