
Dans les locaux de la police judicaire de Paris se trouve un lieu top secret et interdit au moins de 18 ans…Ce petit musée retrace l’histoire de « la mondaine », la brigade de répression du proxénétisme.
Un espace sulfureux
La « mondaine » c’est le surnom donné à la BRP, la brigade de répression du proxénétisme. Depuis ses toutes premières heures, au milieu du XVIIIème siècle, on peut dire que la mondaine en a vu passer, des histoires scandaleuses et graveleuses !
Au troisième étage de la Direction régionale de la police judiciaire, il existe un petit « musée », caché, difficile d’accès et fermé au public. Détail d’importance, hors de question que les mineurs franchissent sa porte. Et pour cause, le musée contient des « souvenirs » d’affaires à la moralité douteuse. En entrant, ce sont lanières de cuir, colliers à clous et mannequins tout de latex vêtus qui occupent l’espace d’une vingtaine de mètres carrés. On peut également y retrouver le livre d’or d’un tenancier de maison close, qui contient une collection impressionnante… de poils pubiens ! Ou encore un phallus momifié d’origine inconnu ! Instructif…
Ces objets sont conservés en raison de leur caractère presque historique et insolite. Etant fermé au public, ce musée de « la mondaine » ne pourra pas faire l’objet d’une visite prochaine mais vous pourrez opter pour l’exposition « La Police des mœurs à Paris » ouverte jusqu’au 26 août !
Virginie Paillard
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