Le squelette de l’orque de la Seine va entrer au Muséum d’histoire naturelle

L’orque qui a tant fait parler d’elle le mois dernier a finalement fini ses jours dans la Seine. Le Muséum national d’histoire naturelle va récupérer son squelette pour l’intégrer aux collections de l’institution.

Le premier squelette de cette espèce au Muséum

Pour la première fois, le Muséum d’histoire naturelle de Paris va entrer en possession d’un squelette complet d’une orque, espèce protégée et sauvage. Il a confié à l’AFP qu’il avait pu récupérer : « l’ensemble du squelette qui entrera dans les collections de l’instituion ». Il a ajouté que « c’est une occasion rare et précieuse de se procurer le premier squelette de l’espèce Ornicus orca ».

Le squelette sera « dégraissé, nettoyé, inventorié et enfin conditionné pour intégrer la collection des mammifères marins ». L’institution évoque également des recherches sur ce squelette afin de mieux protéger, à l’avenir, cette espèce. Pour elle, il s’agit d’une « collecte essentielle pour l’enrichissement des collections scientifiques nécessaires aux activités de recherche, d’enseignement et de diffusion des connaissances, activités phares du Muséum. » Néanmoins, le squelette ne sera pas visible pour le grand public.

Les révélations de l’autopsie

C’est une histoire qui avait fait grand bruit. Repérée à la mi-mai sous le pont de Normandie, une orque a nagé pendant plusieurs semaines dans la Seine. Malheureusement, le cétacé n’a pas réagi aux stimuli sonores censés le guider vers le mer et décision avait été prise de l’euthanasier. Quinze jours après sa première observation, l’animal a été retrouvé mort de façon naturelle.

L’autopsie réalisée dans des laboratoires bretons, montpelliérains et belges a révélé que l’animal ne s’était pas nourri depuis plusieurs jours et que sa santé déclinait déjà avant d’avoir pénétré dans le fleuve.

Virginie Paillard 

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