
Les Parisiens ont beau être en télétravail, les transports en commun franciliens n’ont pas vu une réelle baisse de leur fréquentation. Aux heures de pointe habituelles, toujours autant de monde se pressent dans le métro ou le RER, si l’on en croit une étude menée par l’Institut Paris Région (IPR) et dévoilée ce mardi.
Des transports en commun sur-fréquentés
Si pendant le confinement « si la courbe d’utilisation du transport par voie ferrée s’est aplanie pour rejoindre celle de la route, dès le déconfinement, il y a eu une réapparition des pics de charge sur la journée. » explique Nicolas Cosson, président de Kisio, partenaire de l’étude. L’entreprise en est venue à cette conclusion après avoir analysé les traces GPS laissées par un panel de 700 000 Franciliens, en se focalisant sur trois corridors majeurs de déplacement ; à savoir Aulnay-sous-Bois/Blanc-Mesnil – Paris, Cergy-Pontoise – Ouest parisien et Argenteuil/Colombes – Paris. Sur ce dernier corridor, on observe une reprise notable de la fréquentation avec le même nombre de voyageurs qu’avant le Covid – 10 000 – à l’heure de pointe de 8 heures du matin.
Conclusion, contrairement à ce qu’on pourrait croire, le télétravail n’a pas offert plus d’espaces dans les transports en commun. En revanche, il crée des différences entre les jours : comme il y a beaucoup de télétravailleurs le lundi et le vendredi, il y a une sur-occupation des lignes le mardi et le jeudi.
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