Soucieux de sceller leur amour dans la ville romantique de Paris, beaucoup d’amoureux n’hésitent pas à accrocher un cadenas symbolique, quitte à dégrader l’environnement ou faire céder les barrières sous le poids de leur passion. Avec l’absence de touristes étrangers, l’épidémie s’est un peu apaisée cette année. Cela dit, certaines zones de Paris commencent à ne plus pouvoir supporter ces serments de métal. C’est le cas de Montmartre, qui, après les ponts des Arts ou de l’Archevêché, ne devrait pas tarder à se libérer de tout cet amour.
Des cadenas d’amour envahissantsÂ
Symboliques, clichés, mais surtout envahissants… Les cadenas pullulent dans Paris. C’est pourquoi la passerelle Senghor, dont les cadenas commencent à trouer les barrières, va être vitrée en 2022. Cette décision n’est pas sans rappeler celles qui ont été prises pour les ponts de l’Archevêché et des Arts. Sur ce dernier, les parapets grillagés avaient été remplacés par des panneaux transparents en 2017, pour un coût s’élevant à 500 000 euros. A savoir que ces rambardes pleines de cadenas pesaient en tout 54 tonnes !
Comme il n’y a plus de place sur les ponts, c’est désormais sur la butte Montmartre que les amoureux ont jeté leur dévolu. Des vendeurs à la sauvette abordent les couples en leur proposant des cadenas à 8 euros et un feutre pour marquer leurs initiales. Devant le Sacré-Coeur, les balustrades du belvédère sont envahit de cadenas. Les affaires vont probablement reprendre de plus belle lorsque les touristes seront de retour, mais jusqu’à quand ?
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