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Paris a enfin sa monnaie locale 

bobo monnaie lcoale
Par Caty

Le printemps revient et avec lui l’apparition des premières pêches à Paris ! En provenance direct de Montreuil, il ne s’agit cette fois-ci pas d’un fruit mais d’une monnaie locale. Un projet ambitieux porté par l’association « Une Monnaie pour Paris ! » qui a réussi avec succès sa campagne de crowd-funding. On file changer ses euros en pêches !

De Montreuil à Paris

Certes, pour le moment seulement dix commerçants parisiens acceptent cette monnaie, mais plusieurs dizaines se sont déclarés intéressés ! D’autant plus que les billets ont déjà été imprimés, puisqu’ils sont en circulation en Seine-Saint-Denis depuis 2014. En effet, la « pêche » est née à Montreuil et plusieurs villes environnantes l’utilisent déjà depuis plusieurs années. Ce sont en tout une centaine de lieux qui acceptent cette monnaie francilienne, comme La Recyclerie qui a été le premier à l’accepter dans Paris.

Favoriser l’économie locale

Mais pourquoi donc utiliser une autre monnaie quand on a déjà l’euro ? Il s’agit de favoriser de l’économie locale. Les commerçants à qui l’on paye un produit avec un billet de pêche l’utiliseront à leur tour pour acheter quelque chose dans la même zone géographique. Il n’y a donc pas de risque d’évasion fiscale et la monnaie dynamise le commerce !

La monnaie locale se place également dans un objectif de solidarité envers les producteurs et artisans locaux. Ainsi, les euros qui sont échangés contre des pêches forment un fond destiné à faire des prêts solidaires pour les entreprises locales. Une manière d’injecter des liquidités de manière responsable et locale.

la peche paris zigzag
Illustrations : CendrineBonamiRedler – graphisme : 23Dees

Comment changer ses euros contre de la « pêche » ? Dans des bureaux de change, comme pour toute autre monnaie ! C’est de cette manière qu’il faut également procéder pour la quarantaine de monnaies locales qui circulent partout en France. Heureusement, il n’y a pas de conversions qui retournent le cerveau à faire puisqu’un euro vaut une pêche… alors pourquoi attendre ?