Il y a deux camps en été à Paris : ceux qui partent en vacances et ceux qui restent.
Vaste combat de regards au bureau et trouvaille d’arguments en tout genre pour défendre son camp.
Mais avouons-le, les plus insupportables sont ces juilletistes ou aoutiens qui nous en mettent plein la vue du haut de leur pré-bronzage et pseudo-galère de billet d’avion.
On les contre.
Stopper net les discussions « bronzage »
Bloquons sur le champ toute discussion qui commence par « Du coup, je prends des gélules pour préparer mon bronzage et puis je suis allée au parc ce week-end pour les premiers soleil… »
Il suffit d’un « Ah ? Tu trouves ça chic le bronzage ? C’est pas un peu années 80 ? », pour que notre vacancière file trouver une autre cible passionnée d’UV et de monoï.
Trouver mille avantages à Paris en été
Chaque fois qu’un vacancier se dirigera vers votre bureau pour commenter ses vacances, sortez-lui tous les avantages d’être à Paris en été :
– Les gosses sont partis
– Tu flânes en paix dans les rues vides
– Tu te sens privilégié dans les cafés car le serveur te reconnait et prend soin de toi
– Tu ne fais plus la queue nulle part
– Seuls « les vrais » sont restés
– Tu peux te faire toutes les visites et sorties qu’on ne fait jamais dans l’année
Fuir les tenues de plage au bureau
Si Maria et Jean-Paul se la jouent plagistes avant l’heure avec leurs tongs et leur bermuda, rappelons-leur que le chic parisien demeure chez ceux qui ont gardé un peu de raison.
Chemise fluide, ballerines souples ou sandales en cuir : le pantalon flasque et l’orteil en vacances ne passeront pas.
Se fabriquer des vacances en open space
Puisqu’on reste au bureau, autant choyer son environnement.
Plantes vertes, grand ménage, réorientation de son bureau (Quoi ? C’est le moment de s’étaler sur les absents !), découverte des restos du quartier, traitement des dossiers dans lesquels on n’a jamais mis le nez… Finalement l’été sans les vacanciers, c’est un peu comme changer de vie : idéal pour se fixer de nouveaux challenges sans Monique et Patoche qui hurlent dans l’open space.