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Quand Paris tente de sauver les bouquinistes

La boîte ouverte d'un bouquiniste parisien

Ah la Seine… Il n’y a pas plus iconique que les berges du fleuve qui passe devant le Louvre, la Tour Eiffel et Notre-Dame. Lors de nos promenades au bord de l’eau, on remarque ces vendeurs de livres et d’affiches dans de grandes boîtes vertes en bois. À cause de la concurrence d’internet et, comme nous le dit France Culture, de l’amenuisement de notre curiosité intellectuelle, les bouquinistes sont en grand danger. Heureusement, la ville de Paris vient à leur rescousse !

Les bouquinistes font partie intégrante du charmant paysage qui fait de notre capitale une ville rêvée depuis des siècles. Seulement, au fil du temps de redoutables inconvénients ont commencé à faire face à ce beau corps de métierl. Depuis 1993, ces commerçants d’exception ont une contrainte de la part de la Mairie : devoir ouvrir au moins quatre jours par semaine. Une sorte de surveillance se met alors en place puisque les bouquinistes doivent également s’inscrire au registre du commerce. Pour la ville de Paris, il s’agissait déjà d’un moyen d’œuvrer en faveur de la conservation de ce métier.

© Nick Thweatt
© Nick Thweatt

Mais internet fait des ravages. Alors que les librairies ferment de plus en plus leurs portes, les bouquinistes subissent la concurrence encore plus violemment. Pourtant, les passionnés du métier tiennent bon puisqu’ils sont encore 240 sur les bords de Seine, malgré des revenus financiers terriblement bas. Pour les sauver, le Conseil de la ville de Paris a voté ce mois de Mai l’inscription des bouquinistes au patrimoine immatériel national de l’Unesco, afin de les aider au maximum.

Pourquoi ne pas aller leur rendre visite au cours de notre prochaine balade ?

Crédits photo de couverture : Benh LIEU SONG

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