La Mairie de Paris a déposé un recours contre l'utilisation des taxis volants au sein de la capitale
Ce mois-ci, le gouvernement a donné son feu vert pour expérimenter les taxis volants au sein de la capitale jusqu’au 31 décembre 2024. Une mesure à laquelle la Mairie de Paris s’est fermement opposée, en déposant un recours en référé-suspension auprès du Conseil d’État.
Des taxis volants jusqu’en décembre
Le débat était mené depuis plusieurs mois afin de savoir si des taxis volants allaient surplomber la capitale durant les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024. Et une nouvelle fois, le gouvernement a donné son accord sans concerter les citoyens, cela pour une expérimentation qui devrait être menée jusqu’au 31 décembre. À cet effet, un “vertiport” a été installé sur la Seine, près de la gare d’Austerlitz, pour accueillir ces hélicoptères miniatures.
Une surconsommation énergétique
À l’annonce de l’autorisation accordée par le ministère des Transports, la Mairie de Paris a aussitôt déposé une procédure en urgence pour l’annuler. À côté de cela, plusieurs associations écologiques ont aussi réagi en dénonçant l’impact environnemental de ces nouveaux engins servant à transporter… une seule personne en plus du conducteur. En effet, bien qu’électriques, ces taxis volants consomment trente fois plus qu’un métro vis-à-vis du nombre de passagers, nous fait savoir Reporterre.
Des nuisances sonores
Au-delà des enjeux environnementaux catastrophiques, la Mairie de Paris dénonce à travers ce recours les nuisances sonores provoquées par ces nouveaux engins. Celle-ci rappelle qu’un vol provoque “75 décibels à l’atterrissage et au décollage”, ce qui demeure problématique lorsqu’on sait que 900 vols sont prévus d’ici le 31 décembre 2024. Le gouvernement semble toutefois avoir à cœur d’utiliser ces taxis volants, pour des motivations – comme toujours – dissimulées, sans se préoccuper outre mesure de l’avis des citoyens français.
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Image à la une : Taxi volant © Gilles Rolle / REA
