Alors qu’on en avait perdu la trace pour certains pendant plus d’un siècle, trois espèces de poissons sont réapparues ces jours-ci dans la Seine. On doit cette réhabilitation naturelle à des efforts d’assainissement de l’eau depuis les années 1980-1990. Désormais, ces poissons fascinants font revivre un éco-système mis à mal par l’industrialisation.
Moins de pollution, plus de poissons
L’alose, la silure et le brochet sont trois espèces de poissons qui étaient soit disparue pour la première, soit devenues très rares pour les deux autres. Poisson migrateur vivant en mer et se reproduisant en eau douce, l’alose avait disparu de la Seine pendant près de 120 ans ! L’espèce a pu regagner le fleuve grâce à l’ouverture des écluses et la mise en place de passes à poissons au niveau des barrages.
Le brochet, qui est une “espèce parapluie“, comme nous le précise Brut dans son reportage, a pu réinvestir la Seine en grand nombre grâce aux efforts de dépollution de l’eau. Indispensable à la régulation de l’éco-système de la Seine, elle protège beaucoup de poissons lorsqu’elle est elle-même protégée.
Les silures, poissons à la taille plus imposante que les autres, est aussi très utile à la bonne santé de l’éco-système dans le Seine. De plus en plus de specimen de cette espèce se découvrent dans le fleuve : le premier août dernier, une silure de 2,30 mètres et de 90 kg a été pêchée, puis relâchée aux alentours de Maisons-Alfort.
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