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Un tiers des usagers habituels pourraient ne plus emprunter les transports en commun

Les transports en commun n’ont plus vraiment la cote auprès des français depuis le début de crise sanitaire, et cela ne va probablement pas aller en s’arrangeant. D’après une étude de l’IFOP, 30% des usagers réguliers du bus, tramway et métros disent vouloir s’en détacher le plus possible à l’avenir. Une catastrophe pour l’UTP (l’Union des transports publics et ferroviaires) qui compte bien regagner la confiance des français.

Une tendance qui se confirme

Alors qu’une bonne partie s’en est déjà largement détourné à cause de l’explosion du télé-travail, la peur de la contamination et bien d’autres raisons, les chiffres sont formels : 30 % des voyageurs habituels des transports prévoient de renoncer durablement aux transports en commun une fois la crise sanitaire passée. Parmi eux, 27% comptent les utiliser moins souvent, tandis que 3% disent ne plus vouloir les emprunter du tout. En revanche, pour des raisons principalement environnementales, 13 % des utilisateurs actuels affirment qu’ils prendront davantage les transports en commun qu’avant la crise sanitaire.

Un retour à l’automobile ?

Si la plupart des sondés souhaitant se détacher des transports en commun disent vouloir se diriger vers des modes de transports “doux” comme la marche (19%), le vélo (8%) et la trottinette (2%), d’autres comptent bien privilégier des véhicules plus polluants comme la voiture (16%) ou le deux-roues motorisé (2%).

Préoccupé, l’UTP craint des complications environnementales, opérationnelles et financières. D’abord, un retour à l’automobile engendrerait un volume de CO2 trop élevé dans l’air, une augmentation des embouteillages, surtout entre Paris et sa banlieue, mais aussi des pertes financières énormes pour les entreprises de transports dont la marge est déjà faible.

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