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Vers une fin de l’humanité aux horizons de 2100 ?

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Le temps presse… d’après diverses théories scientifiques, l’humanité pourrait sérieusement être menacée dès les années 2100. Afin d’y voir plus clair, passons-en revue les différents scénarios évoquant une prochaine fin de l’humanité et surtout avançons de possibles solutions !

L’alerte lancée dès 1972

Pour la première fois, en 1972, un rapport savant mettait en garde sur les conséquences d’une croissance économique et démographique débridée. Dans ce rapport réalisé par le MIT, certaines prévisions alertaient sur le risque d’une pénurie alimentaire globalisée, d’un effondrement des ressources naturelles, ce qui aurait pour conséquence directe une hausse sensible de la mortalité, et d’une baisse irréductible de la démographie avec comme point d’aboutissement sa définitive disparition.

Aux sources de cette catastrophe pour l’humanité, la hausse des températures, elle-même générée par un rejet inconsidéré de CO2 de la part de nos industries et de nos modes de vie. Entre la publication de ce rapport et maintenant, une prise de conscience, parmi les populations, s’est faite jour, mais cela reste bien insuffisant comme nous le souligne un récent rapport du GIEC (Groupe d’experts inter-gouvernemental sur l’évolution du climat) qui souligne un réchauffement de l’atmosphère de 1,2-1,4° de la température mondiale, par rapport à l’époque préindustrielle. Cette augmentation aurait déjà de terribles conséquences sur notre écosystème, comme en témoigne la disparition quasi-quotidienne de nombreuses espèces animales.

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Carte tirée du rapport du GIEC en 2018. Les deux graphiques suivants montrent une corrélation entre l’élévation de la température du globe et l’augmentation des émissions de CO2 dans l’atmosphère.

Des scenarii catastrophes

Divers scientifiques ont également formulé des scénarios, plus ou moins désastreux pour l’humanité…

Un premier scénario, celui que l’on vit maintenant, prévoit une hausse de la température de 3°C à 5°C d’ici 2030, si l’on ne change pas radicalement nos modes de vie. Une majorité des espèces végétales et animales seraient menacée, tandis que les ressources naturelles très prochainement épuisées. La population chutera parce qu’elle aura du mal à s’adapter et à s’approvisionner en eau potable et en nourriture. De fortes instabilités politiques naîtraient des migrations climatiques et de la panique généralisée.

Le second scénario, prévoit une hausse soudaine de la température, avec des moyennes allant de 60 à 70° degrés ressenties dans certaines régions du monde, ce qui produirait là encore un mouvement de population inédit.

Enfin, le troisième scénario, le plus catastrophiste, alerte sur la possibilité d’un anéantissement total de la vie sur terre à cause d’une augmentation constante de la température d’une… centaine de degrés en moyenne par siècle, si rien n’est fait pour limiter nos rejets en CO2 !

Les réponses des scientifiques

Afin d’enrayer cette machine infernale, et de limiter, le plus possible, la hausse des températures, des pistes sont évoquées.

1. La sobriété et la décroissance comme maître-mots

La frugalité devra devenir la ligne directrice de nos actions quotidiennes. Il faut pour cela éliminer le superflu : limiter nos achats au strict nécessaire et réparer nos appareils ménagers et électroniques, tant que possible. L’Etat aura également son rôle à jouer pour lutter contre toutes les dérives de l’obsolescence programmée.

2. Consommer éthique

Aux produits du quotidien, souvent néfastes pour l’environnement, il faut y substituer des produits écologiquement et socialement responsables. Il pourrait notamment s’agir de privilégier les marques made in France, dont l’empreinte écologique est beaucoup moindre par rapport aux objets ou vêtement issus des grandes multinationales. La consommation de produits alimentaires bio (voire de l’agro-écologie ou de la permaculture), de saison et issus de productions locales (les circuits courts) participera également à engager un cercle vertueux et conduira à une transition agricole d’une suffisante ampleur, si une majorité de Français accède à ce marché. Pour ce faire, l’Etat et les grands distributeurs auront la lourde tâche de rendre accessible ces produits à tous les Français, des produits qui sont à la fois meilleurs pour la santé et l’environnement. L’achat de produits en vrac dans des contenants réutilisables (sac en tissu, boîte…) est également une très bonne initiative pour limiter le rejet de plastiques.

3. Privilégier les transports collectifs

Afin de limiter le rejet de gaz à effet de serre produit par les moteurs des voitures, l’Etat devra encourager la pratique des transports collectifs et la rendre, là encore, accessible et bon marché. Les petites lignes de train doivent dès lors impérativement se maintenir et assumer les transports des grandes marchandises. Les mobilités douces, à travers la généralisation de la pratique du vélo – voire de la trottinette (non électrique!) – au détriment de la voiture et de l’avion devront être placées au rang des priorités.

4. planter des arbres

Les arbres ont la capacité d’absorber le CO2 de l’atmosphère ! Sans être la solution miracle, le reboisement contribuera à la réduction du gaz à effet de serre. En outre, l’Etat devra limiter l’artificialisation des sols. La bétonisation des parcelles agricoles ou naturelles devra se limiter à la construction de logements situés dans des secteurs sous tension. Respirer dans des villes végétalisées et ouvertes sera sans nul doute l’un des premiers défis à engager pour les villes mondiales !

5. Vider… sa boîte mail

Ce n’est pas forcément un point très connu, mais les data centers (qui stockent les données internet) sont l’un des plus gros consommateurs d’énergies à l’échelle de la planète. Pour limiter le plus possible le gâchis énergétique, les citoyens peuvent éteindre leur Box internet la nuit, réduire leur consommation internet et surtout vider les corbeilles numériques et les boîtes de réception de leur messagerie.

En somme, ces cinq idées à mettre en œuvre pour ne pas courir à la catastrophe sont à mettre en regard avec l’action des pouvoirs publics qui doivent accompagner ces changements d’habitude et de mode de vie. Le temps n’est plus à l’observation mais à l’action !

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