fbpx

3 expressions parisiennes qui n'auront plus de secret pour vous

Par Axelle

De nombreuses expressions françaises trouvent leurs origines dans la capitale et pourtant c’est un patrimoine encore assez méconnu ! Dans cet article, Paris ZigZag vous révèle l’histoire de trois expressions que vous avez sûrement déjà utilisées… Sans imaginer d’où elles venaient !

Epater la galerie

Au jeu de Paume (ancêtre de la pelote basque), avant d’entamer une vraie partie certains joueurs s’échauffaient simplement pour le plaisir : c’est ce qu’on appelait “peloter”. Les paumistes qui réussissaient à “prendre la balle au bond” – équivalent de la reprise de volée en tennis – étaient remarqués pour leur adresse. En revanche, quand un joueur tombait au sol ou était vaincu il “restait sur le carreau” car les sols des jeux de paume étaient carrelés à l’époque. Et tout cela, devant les yeux des spectateurs qui étaient installés dans la galerie sur le côté du terrain.

Se faire appeler Arthur

Pendant la Seconde Guerre mondiale, alors que Paris est sous l’occupation allemande, le couvre feu est fixé à 8h du soir dans la capitale. Les parisiens qui traînent encore dans les rues à cette heure-ci se font rappeler à l’ordre par les patrouilles qui leur crient “Acht Uhr !”, “Huit heures !” en allemand. Aujourd’hui encore, “se faire appeler Arthur” est synonyme de se voir faire des remontrances !

Enfants de la balle

Du 13e au 17e siècle, Paris fut la capitale internationale de la raquette, comptant pas moins de 250 jeux de paume ! L’anglais Dallington écrira même que les Français naissent “une raquette à la main”. Mais pas tous les Français, car les pauvres – les vilains – n’avaient pas les moyens d’avoir une raquette et devaient jouer à la main, d’où l’expression “jeu de mains, jeu de vilains“. L’évolution du jeu de paume donnera naissance au tennis, dont le nom vient de notre “tenez” français !

Si vous souhaitez découvrir trois autres expressions parisiennes vous pouvez regarder notre vidéo en cliquant ici !