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8 superbes vestiges du Vieux Montmartre à découvrir encore aujourd’hui

Par Colombe

Avec ses ruelles, ses pentes bucoliques et ses demeures d’exception, l’ancien village de Montmartre n’a pas fini de nous faire rêver. On vous mène aujourd’hui à la découverte de quelques lieux emplis d’histoire, encore aujourd’hui symboles du Vieux Montmartre.

Le Moulin de la Galette 

Pendant longtemps, le quartier de Montmartre a représenté, grâce son altitude, un lieu idéal pour l’installation de moulins à vent. Parmi les plus connus aujourd’hui, il y a évidemment le Moulin Rouge, mais le seul vrai moulin encore visible aujourd’hui sur la butte est celui de la Galette : servant à moudre le blé, il a été sauvé de la destruction en devenant une guinguette les dimanches dans les années 1830. C’est aujourd’hui un restaurant gastronomique champêtre.

La maison de Gen Paul, « le peintre de Montmartre »

A l’angle de la rue Girardon, non loin de la belle avenue Junot se cache l’impasse Girardon où vécut Eugène Paul, dit Gen Paul. Une plaque commémore ses 58 années passées dans sa maison de Montmartre. Graveur et peintre expressionniste, il était le voisin de Marcel Aymé dont il est le personnage dans plusieurs nouvelles. Il a d’ailleurs peint le « Moulin de la Galette » vu de sa fenêtre en 1916 !

Le Musée de Montmartre et la rue Cortot

C’est au numéro 12 de la rue Cortot que se cache ce monument de l’histoire de Montmartre. Construite vers 1680, cette demeure a appartenu au célèbre comédien Rose de Rosimond, puis fut à partir de 1876 le refuge et l’atelier du peintre Renoir, dont le jardin porte aujourd’hui le nom. La maison accueille aujourd’hui le musée de Montmartre dont le projet voit le jour déjà en 1886 mais est abandonné. Inauguré en 1960, le musée retrace à merveille l’Histoire du quartier et est devenu un lieu incontournable pour visiteurs avides de souvenirs du passé.

L’église Saint-Pierre de Montmartre

Tout le monde connait la Basilique du Sacré Cœur, mais non loin d’elle, se cache l’église Saint-Pierre de Montmartre qui représente l’un des plus vieux vestiges de l’architecture sacrée de la capitale. Les colonnes de l’église datent d’un temple antique de l’époque gallo-romaine !

La Fontaine Saint-Denis et la rue Saint-Rustique

La rue Saint-Rustique est l’une des plus anciennes voies de Paris, mais surtout la première rue piétonne de la ville. Classée « rue parisienne » en 1863 suite à l’annexion de l’ancienne commune de Montmartre à Paris, elle abrite l’un des mythes fondateurs du quartier : la fontaine de Saint-Denis. Ce dernier, alors jeune évêque, est envoyé à Lutèce pour évangéliser la population : nous sommes au 3e siècle après J-C ! Il est aussitôt décapité par les Romains sur la colline de Montmartre. La légende veut que Denis ait marché six kilomètres, sa tête entre les mains pour la laver à la fontaine avant de mourir plus loin, là où fut construite plus tard la Basilique Saint-Denis.

©JPD

Le cabaret du Lapin Agile 

C’est le doyen des cabarets parisiens, connu également sous le nom de « Rendez-vous des voleurs » ou « Cabaret des Assassins » dans les années 1860, en hommage aux gravures d’assassins célèbres accrochées au mur ! En 1880, la confection d’une enseigne pour le cabaret, devenu refuge des plus grands artistes, est confiée au caricaturiste André Gill qui représente un lapin en redingote s’échappant de la marmite où il devait finir son voyage : de Lapin à Gill, le nom se transforme peu à peu pour Lapin Agile.

La cité des fusains, cité de l’avant-garde

Fermée au public, la cité des Fusains située rue Tourlaque rassemblait de fameux artistes au XXe siècle tels que Pierre Bonnard, André Derain, les surréalistes Max Ernst, Joan Miró et même le poète Paul Éluard. Construite avec les matériaux d’ateliers de l’Exposition universelle de 1889, ce lieu est un véritable trésor d’avant-garde. La cité est classée monument historique depuis 1966.

Le rocher de la sorcière

En plein milieu de la petite allée qui mène à l’Hôtel Particulier Montmartre, un gigantesque rocher trône… Dernier vestige du maquis de Montmartre, il abritait, au XIXe siècle, une fontaine : « la Sourcière ». Le rocher a rapidement pris le nom de « Sorcière », surnom que l’on doit, selon la légende, à la femme qui habitait là, jugée étrange par les habitants voisins.

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